" Priez avec moi du plus profond du cœur pour que le vœu naïf que j'ai fait il y a déjà quarante ans, je ne le trahisse jamais..., tant qu'il y aura un souffle de vie en moi, que ce souffle de vie soit mis au service de ces chants et de tous ceux qui leur ressemblent, qui sont la gloire et qui sont le trésor de l'humanité. "
Jean Giono (1895-1970), grand écrivain, auteur de romans et pièces de théâtre, parlant des chants Berbères de Kabylie de TAOS AMROUCHE a dit, je le cite : "L'émotion intense de ces chants est sans précédent" "Ces chants que Taos possède de tradition familiale, de source maternelle, sont l'expression même de la passion et du pathétique d'une race à son origine. C'est l'âme toute neuve, à l'orée des temps, qui s'exprime par eux. Tout ce qui a été modifié et détruit par la civilisation est ici à l'état natif. L'émotion intense de ces chants, qu'à proprement parler on peut dire magiques, est sans précédent." " Des chants à l'état natif ", " l'expression d'une race à son origine ", que de charmants mots pour exprimer un sentiment unique et profond de découverte de la vie et du plus attrayant espoir de bonheur à venir. Taos Amrouche, elle, malheureusement, n'a vécu aucun bonheur dans sa vie, ou si peu, à part celui peut être qui lui a permis de nous transmettre ses trésors de chants berbères. Elle disait à ce sujet :