En franchissant la porte, on est attiré par une carte de Paris montrant les édifices religieux de la capitale. Ils sont innombrables ! Aussi riche que la précédente, cette expo parle d'architecture, de peinture et de décors. Si c'est la peinture qui domine en terme d'oeuvres, c'est surtout les décors baroques qui retiennent l'attention. Et, là encore, l'expo invite à aller sur place, dans les églises, pour voir ce qu'il reste de ces folies ! Dans l'expo, on croise d'ailleurs une reconstitution de la chapelle des Enfants trouvés, tout à fait étonnante. Je connaissais les gravures et cela fait un drôle d'effet d'entrer dans le dessin. Les retables sont aussi présentés en nombre, avec les fioritures propres au XVIIIe, qui me font toujours un peu bizarre dans l'art religieux. Et puis, avec le néo-classicisme, ça se calme niveau déco.
Autres sujets traités, les nouvelles dévotions avec des saints qui inspirent les peintures et les fondations d'églises : missionnaires et fondateurs, ils sont dans l'apostolat plus que dans la contemplation. Et surtout, ils sont bien attestés. C'est l'effet Réforme qui se prolonge, avec également un développement de la dévotion privée.
Sans entrer plus longuement dans le détail du parcours, je vous invite à vous intéresser à cette très belle expo !