Dans l'espace de quelques minutes, vendredi matin, il était sur un "high", son cerveau partant dans toute les directions. Tweeter, servant de générateur de désordre pour celui qui occupe l'une des positions les plus importantes au monde.
Une longue et distinctive plainte enfantine.
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Et où Trump prend ses
Les commentaires de May sont survenus plusieurs heures après le tweet matinal de Trump. Mais 6 petites minutes après ce premier tir, Trump tirait à nouveau. Trump offrait une solution pour contrer ses "losers terrorists". Il tweetait: "Les internets sont leurs principal outil de recrutement, il faut leur couper et mieux l'utiliser!". Couper l'internet? Comment? et à qui? La constitution couperait assez vite une telle initiative. Mais Trump ne semblait pas avoir le temps de penser à ce type de détails. Une enfant qui fonce sur un cornet de crême glacée ne pense pas au chien couché par terre entre le cornet et lui. Et fonce.
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Ce tweet est un autre tweet qui viendra lui mordre le mollet, puisque des avocats travaillent le dossier de l'invalidité de son interdit de séjour pour les six nations riches en communautés musulmanes.
Cette nouvelle frustration matinale de Trump a semblé en initié une autre. 6 minutes (666) après ce tweet en arrivait un autre: "Nous avons fait plus de progrès en 8 mois contre l'État Islamique que l'administration Obama en 8 ans. Nous devons être agressif et proactif!". Douteux, mais aussi révélateur de sa possible (et justifiée) crainte de ne jamais être perçu comme le leader qu'aura été Barack Obama. Évoquant Obama, un homme noir, Trump a ensuite dérivé ailleurs.
L'analyste sportive de la station télé ESPN, Jemele Hill, une femme noire, a lancé lundi sur Tweeter la chose suivante: "Donald Trump est le président le plus suprémaciste blanc de l'histoire des États-Unis et le plus ignorant". Dès le lendemain, l'administration de Trump exigeait son renvoi. Trump a tweeté (faussement) que les gens laissait tomber la station ESPN parce que sa programmation était moche et qu'ils avaient un agenda politique. Il était déçu de voir qu'une femme noire pouvait prendre le crachoir sans être punie, sur une station télé très mâle. ESPN n'a pas renvoyée Hill et a accepté ses excuses. ESPN a même rajouté qu'ils n'acceptaient pas la tribune (ESPN) d'où le message a été lancé mais qu'en substance ne condamnait pas le propos.
Dans les heures qui ont suivi, comme trop souvent, son administration a réajusté le tir et a offert ses condoléances aux Anglais.
Mais le ressentiment des tweet d'un immature en position de pouvoir reste réelle.
Et toujours inquiétante.