Hello la blogo!
Ce mois-ci la review James Bond aura eu un gout particulier.
Parce que mine de rien, je me rends compte que je ne me souvenais plus trop des plus anciens, et que ça me fait de bonnes surprises (de temps à autres). Alors d’accord, il y a pas mal de choses dans cet opus-ci qui ne tiennent de nouveau pas la route, mas étonnamment, il sera donc l’un de mes préférés!
Spoilers ahead!
Une balle de fusil en or avec le nom de James Bond gravé dessus arrive au MI-6. M relève donc provisoirement 007 de ses fonctions et de sa mission – retrouver un scientifique en passe de découvrir une manière d’utiliser le soleil comme source d’énergie. Bond part donc officieusement à la recherche de l’assassin Francisco Scaramanga, l’homme au pistolet d’or…
Quand on est comme moi, une fan absolue de Lord of the Rings, on ne peut qu’être également fan de feu Sir Christopher Lee, THE Fan avec majuscule des travaux de J.R.R. Tolkien, qui relisait tous les romans une fois par an et qui a aussi pas mal servi de source fiable pour Peter Jackson sur les films.
Savoir qu’il fut aussi en son temps l’un des meilleurs Dracula de l’Histoire aide aussi.
Et apprendre qu’il est également l’un des meilleurs méchants de Bond de la franchise, c’est un cadeau bonus. Certes, je le savais depuis longtemps, que Scaramanga avec une tête connue et aimée, mais je ne m’imaginais pas qu’il serait aussi génial dans le rôle.
Soyons honnêtes: Scaramanga ne paie pas de mine quand on le voit au départ. Pas forcément bien habillé, silencieux pendant toute la séquence pré-générique (la première à mon sens qui soit vide de Bond entièrement), il n’a pas l’air très dangereux.
Hormis un charisme qui défie déjà les lois de la gravité.
Puis au fur et à mesure il devient le personnage central de l’intrigue, assassin chevronné qui pourrait fusiller Bond plusieurs fois pendant le film (mais qui ne le fait pas, ce qui finalement le perdra), et aussi businessman qui prépare ses arrières quand il sera hors-circuit.
En gros, pour résumer: j’ai beaucoup aimé Scaramanga. Beaucoup trop, devrais-je dire, puisqu’à cause de lui j’ai présentement un crush sur Sir Chris quand il était jeune. My bad.
Sinon, quand on creuse un peu, MwtGG n’est pas une flèche du genre. Les scènes de kung-fu ratées sont inutiles (si ce n’est influencées par les films de Bruce Lee de l’époque); les Bond Girls insipides au possible (même plus que d’habitude si je suis honnête); et l’humour distillé par le personnage fort cliché de Nick-Nack (Tric-Trac en français) est pourri.
C’est bien dommage quand on se paie un méchant pareil…
Mais je soulignerai quand même l’une des meilleures idées de tout l’univers bondien: le QG du MI-6 dans l’épave du Queen Elizabeth. Gold.
Note: 7/10 (scénario: 6/10 – jeu: 8/10 (merci Sir Chris) – BO: 7/10 – esprit-Bond: 7/10 (on perd son mojo à vouloir copier les autres))