Nouveau président mais vieilles méthodes, la France va continuer d'aller dans le mur !

Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais il est formidable notre nouveau président. Il a des solutions ŕ tous les problčmes. Il a des tenues pour toutes les circonstances, jusqu'ŕ revętir la combinaison Top Gun pour aller parler aux militaires ! Męme en cas d'imprévu, il sait quoi faire. Regardez comment aprčs l'ouragan Irma il a reconstruit l'île de Saint-Martin avec un seau d'eau et un lit de camp. Il est vraiment trop fort. En le regardant agir, on a envie de fredonner le célčbre slogan publicitaire :
"Chez Macron y a tout ce qui faut, idées, outils et matériaux."
Sauf qu'ŕ y regarder la réalité de plus prčs, la vérité est moins reluisante. Interventions pompiers parcellaires et sans vision d'ensemble, il creuse des trous pour en boucher d'autres et on se demande qui sont vraiment ses amis. En résumé, ce serait plutôt M. Bricolage.
Regardez par exemple l'histoire de la taxe d'habitation. Il allait frapper fort, 80 % des Français n'allaient plus la payer l'année prochaine. Retour sur terre maintenant : si tout va bien la mesure s'étalera sur 3 ans !
Sans se rendre compte des effets pervers générés. J'en vois au moins quatre :
1) les élus qu'on vote pour eux d'aprčs leur programme n'auront plus aucun contrôle sur leur situation vu que ce ne sont plus eux qui contrôlent les cordons de la bourse. C'est bien pour l'image de la démocratie ! Qu'est-ce qu'on va faire, nous, les électeurs, aux prochaines élections ?
2) Qu'est-ce qui garantit la compensation ŕ l'euro prčs, en fonction des évolutions qualitatives et quantitatives de la population ? Rien !
3) Rappelons-nous et n'oublions jamais, voter l'impôt, le payer et contrôler son usage, c'est la base de notre vie démocratique telle qu'elle a été définie par la Révolution française !
4) Dernier effet pervers, et non des moindres : les maires qui veulent de l'argent pour faire des choses dans leur commune, ŕ votre avis, ŕ court terme, que vont-ils préférer ? La construction de logements sociaux avec des célibataires ou des jeunes ménages, qui vont coűter en infrastructures, en écoles ou en CCAS, dépenses qui ne pourront ętre couvertes par des recettes conséquentes; ou alors feront-ils appel ŕ des promoteurs immobiliers qui leur construiront des logements de standing destinés ŕ accueillir des populations qui ont les moyens de payer de la taxe d'habitation ?