La Chine est dans cette situation en ce moment.
Peut-être, justement, parce qu'il croit que celui-ci est un habile constructeur de fake news. D'ailleurs, Trump vient de lancer sa propre chaîne de nouvelles. RNN pour Real News Network, ce qui confirme le dicateur qui sommeille en lui. Toujours commencer par manipuler le vrai. Tout ce qu'il a de vrai, dans un bulletin de nouvelles qui prend la peine de mettre le mot "vrai" dans son nom d'émission, c'est qu'il ne faut pas y croire. C'est d'ailleurs principalement alimenté sur et par Facebook. Foyer du faux.
Trump rendra visite, en novembre à Jinping, afin de surement jaser Corée du
Dans la chicane de ti-garçons entre Corée du Nord/U.S. of A., la Chine a parlé récemment. Elle a accordé son vote au Conseil de Sécurité de l'ONU fin de sanctionner la Corée du Nord suite aux essais nucléaires et aux tentatives d'intimidation inutiles récentes. Elle a joué au grand frère sage comme le souhaitait les États-Unis.
La Chine a donc pris position. Mais elle se passerait bien de ce caillou dans son soulier. Les États-Unis ont même menacé (font-ils autre chose?) la Chine de représailles si elle devait suivre les idées Nord Coréènes. Pas plus tard qu'hier!
La Chine et la Corée ont presque toujours été des alliés. Mais depuis quelques années, depuis les premiers essais nucléaires de Kim père, depuis les conflits sur les territoires de pêche aussi, les relations se sont nettement désagrégées.
Vous réserveriez quel genre d'accueil vous, à celui qui vous ridiculise sur Tweeter, vous intimide sans relâche, prétend qu'il vous respecte, mais dans le même souffle, vous promet une rossée si vous ne faites pas ce qu'il vous ordonne?
Pensez vous que la Chine a besoin de
Moi je lui mettrais mon poing sur la gueule à Trump en Novembre. Dès sa sortie d'avion. Après deux out trois attaques au Kung-Fu. Pour lui montrer qu'on ne parle jamais plus grand que sa gueule.
Trump souhaite que la Chine fasse la sale boulot pour lui. Un proverbe chinois dit:
"Les grandes âmes ont de la volonté, les faibles n'ont que des souhaits".
Mais la Chine n'est pas que prise en sandwich entre la Corée du Nord et les États-Unis.
Elle est aussi au coincée dans ce qui se passe en Birmanie.
On réprime les musulmans en Birmanie. Depuis février dernier, de plus en plus. Depuis août, ils sont des centaines de milliers à fuir le pays, dans une tentative d'extermination totale de leur espèce. Le conseil de sécurité de l'ONU a qualifié de parfait nettoyage ethnique ce que le pays, à 90% bouddhiste, fait aux Rohingya.
La prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi fait face à de nombreuses critiques dans son silence complice face à la situation. Elle est complètement à la merci de la junte militaire qui la garde sous surveillance depuis plus de 25 ans. Elle parlera de réconciliation mardi prochain, mais il est déjà trop tard. Elle le fera seulement parce qu'on lu aura tordu le bras. Le mal est fait. On comprend qu'elle est manipulée par ceux qui la tienne en laisse depuis toujours. Ses mots ne veulent plus rien dire de toute manière puisque elle avait déjà mentionné qu'elle s'opposerait fermement aux préjugés et à l'intolérance, qu'elle ferait la promotion des droit humains, tout en demandant à la communauté internationale de comprendre et de rester constructive.
Rien ne se construit en ce moment avec les Rohingya. On les décime, même.
Et Aung San Suu Kyi est toujours à la botte du gouvernement qui la tient en résidence surveillée depuis 1990. Elle se tait donc.
Et la Chine dans tout ça?
Pas plus tard que le 6 août dernier, la Chine faisait beaucoup de lobbying afin de créer des alliances et de bâtir des ponts avec la Birmanie.
Et hier, on lui demandait, à la Chine d'encore jouer au grand frère, et de se mêler de leur conflit interne.
La sagesse chinoise est réclamée.
Mais faudra cesser de les sandwicher dans des recettes qui ne sont pas les leurs.
Surtout quand ce sont des jambons (les U.S. of A) qui réclament le McDeal.