Voici la présentation que la sympathique maison d'édition gardoise en fait sur son site:
Il s'agit d'une lettre envoyée à James Boyer May le 13 décembre 1959 : L’autre soir j’ai reçu la visite d’un éditeur et d’un auteur (Stanley McNail de The Galley Sail Review accompagné d’Alvaro Cardona-Hine) et le fait qu’ils m’aient trouvé négligé, la tête dans le cul, ne peut pas être entièrement de ma faute : le caractère de leur visite était aussi impromptu qu’un lâcher de bombe atomique. Ma question est la suivante : est-ce qu’un auteur à partir du moment où il est publié devient une propriété publique susceptible d’être fouillée sans préavis ou bien détient-il encore quelques droits à une vie privée en tant que citoyen qui paye ses impôts ? Serait-ce vulgaire de dire que le seul avantage à être artiste reste (encore) la possibilité de prendre ses distances vis-à-vis d’une société sur le déclin, ou s’agit-il simplement d’un concept tombé en désuétude ?Il ne me semble pas que ce soit ignoble ou pédant d’exiger quelque liberté par rapport à l’esprit de clan malsain et la fraternité collante qui sévit dans beaucoup beaucoup de nos soi-disant publications d’avant-garde.Voilà. Maintenant vous faites comme vous voulez, mais moi je vais courir me l'offrir ce bouquin. Sur l’écriture - Charles Bukowski, Au Diable Vauvert. 338 pages, 20€Parution le 14 septembre.