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Convoi funéraire : un parcours qui se planifie

Publié le 13 septembre 2017 par Daniel Leprecheur

Erreur ! L’entrée et l’évolution du convoi funèbre dans l’enceinte du terrain communal sont codifiées, tout comme le placement en caveau, ces opérations répondent à plusieurs impératifs, autant d’étapes que tout professionnel doit anticiper … au même titre que les proches qui supervisent les obsèques. De quoi s’agit-il ? Quels éléments faut-il prendre en compte et pour quelles raisons ?

L’arrivée au cimetière

Une fois parvenu devant le portail du cimetière, le corbillard doit attendre l’ensemble de la famille et des connaissances conviés aux funérailles. Le maître de cérémonie est tenu de vérifier que tous sont présents pour ensuite entrer dans le périmètre, cela afin de ne perdre personne dans le dédale des allées. Il doit par ailleurs tenir compte de l’heure, pour ne pas prendre de retard sur le minutage de la cérémonie, ne serait-ce que pour ne pas se retrouver confronté à un autre convoi (la circulation  en serait compromise, notamment dans un cimetière de petite taille).

Le trajet jusqu’à la tombe

Une fois que tous les participants sont là, le cortège pénètre l’enceinte du lieu, au pas. Hors de question de rouler vite, donc, le corbillard doit calquer son rythme sur celui des invités qui suivent à pied. Il importe d’adopter une allure solennelle en adéquation avec les circonstances et le calme imposé par la réglementation du site. Un porteur précède la voiture pour la guider parmi les différentes divisions.

Il faut déterminer un chemin suffisamment large pour conduire sans risquer de monter sur les trottoirs relativement étroits ou d’endommager un mausolée en la heurtant lors d’un virage.

Le stationnement auprès de la sépulture

Il convient de prévoir l’emplacement où stationnera le corbillard en amont, cela pour laisser suffisamment d’espace de manœuvre afin d’extraire le cercueil avec aisance. Par exemple, les participants ne doivent pas s’agglutiner autour du véhicule, ce qui compliquerait l’ouverture du coffre et les actions des porteurs.

L’un d’entre eux a donc pour fonction de stopper le cortège à une certaine distance. Il faudra également prendre en compte l’itinéraire depuis le corbillard jusqu’à la fosse, vérifier que le cercueil passe facilement entre les monuments, et envisager suffisamment de place autour de la concession funéraire pour que tous entendent le dernier hommage.

La mise au tombeau

L’espace autour du caveau sera propre, net, débarrassé des gravas et de la terre extraits de la tombe tout juste ouverte (on les placera dans des grands réceptacles à l’écart, pour éviter que leur présence entrave l’évolution des pompes funèbres et des intimes).

On positionne des grilles adaptées ou du gazon factice tout autour pour éviter aux personnes comme aux professionnels de glisser, voire de tomber (les anecdotes sont nombreuses, de chutes dans la cavité même avec tous les risques que cela comporte).

S’il s’agit d’une concession familiale ou collective, les défunts déjà en place seront recouverts d’une bâche discrète, pour les soustraire à la vue des familles. Il importe de vérifier à l’avance si les dimensions du cercueil correspondent à celles de la tombe, afin d’éviter tout incident déplaisant au moment de descendre une bière qui s’avère trop volumineuse pour la structure.

La fermeture de la sépulture


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