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C’est une mission d’environ 10 jours que ce détachement d’hommes, spécialisés dans les missions de sauvetage et de déblaiement, doivent accomplir. Même s’ils sont conscients de l’ampleur de la tâche, ils restent motivés et sereins. "Je ne suis pas inquiet, nous sommes bien préparés, et on s’attend à tout. Cela fait 10 ans que je suis sapeur-pompier, j’ai hâte d’y être pour aider", témoigne le caporal-chef de 27 ans Yvann. Cette confiance est renforcée par le fait de savoir qu’ils ne seront pas seuls, en effet les pompiers martiniquais seront rejoints par ceux de la Guadeloupe et de la Guyane comme nous l’a précisé le lieutenant-colonel Jean Paul Levif. Celui-ci a également fait le point sur le matériel disponible et acheminé pour mener la mission à bien. "Nous sommes tous équipés de tronçonneuses, d’outils pour enlever les gravats, mais également de kits pour les premiers secours".
C’est la préfecture de Martinique qui a organisé le départ du détachement, et le Préfet, Franck Robine, a tenu à saluer ces hommes en leur rappelant ce qui était attendu d’eux, avant de donner plus de précisions sur le dispositif mis en place pour porter secours à Saint-Martin. "On compte sur vous, et on veut vous remercier de votre dévouement… C’est une solidarité globale qui s’exerce… Nous avons engagé deux frégates de la Marine nationale, sept hélicoptères, des bateaux qui transporteront du fret notamment de l’eau, ce sont donc des moyens considérables". Le président de la Collectivité Territoriale de la Martinique (CTM), Alfred Marie-Jeanne quant à lui, a mis en garde contre d’éventuels manque de solidarité envers la partie hollandaise de l’île. "Vous devez être disponible pour l’autre partie. Ce serait mal venu que vous soyez là et que vous n’ayez pas l’autorisation de porter secours à côté. Si vous ne le faites pas ce serait desservir la réputation française".
D’autres opérations s’organisent, notamment autour de la Croix Rouge, pour venir en aide aux sinistrés saint-martinois, la préfecture de la Martinique est préfecture de zone, ce qui veut dire qu’elle devra coordonner toutes les actions en faveur de ce territoire qui vit une véritable tragédie depuis le mercredi 6 septembre 2017.