Chez Macron tout semble bidon : sa réussite professionnelle, son couple et même son élection. Ce type est un concours de circonstances à lui tout seul. Des circonstances qui ne sont pas dues au hasard, mais à des amis impatients de recevoir leur retour sur investissements. Tout ça forge un président de la République qui tient de l'enfant gâté pourri et du type qui en fait trop...
Et, à qui ça suffit pas de favoriser la pollution de notre environnement en accélérant la mondialisation libre échangiste, notamment avec l'entrée en application du CETA sans consulter le peuple.
A qui ça ne suffit pas non plus de se mettre à genoux devant la chancelière de la grande Allemagne qui retrouve sa puissance d'antan et qui impose ses diktats à toute l'Europe, sous les applaudissements des médias du CAC 40.
A qui ça ne suffit toujours pas de voler un à un, depuis plus de quinze ans, patiemment mais sûrement, tous nos droits, non seulement sociaux, mais également ceux qui garantissent nos libertés, et la première, la vie privée.
Et de gaver de milliards et de milliards d'euros de cadeaux fiscaux le grand patronat et la caste oligarchique.
Non, le pantin de la caste oligarchique a ressenti le besoin de mépriser, une fois encore, le peuple - après les rien - à l'extérieur des frontières - quel courage - en traitant ceux qui ne pensent pas comme lui ou qui n'appartiennent pas à la bourgeoisie de cyniques de fainéants, de cyniques et d'extrêmes... Pas mal de la part d'un ex pantouflard et ex trader !
Visiblement, à l'annonce des deux mobilisations des 12 et 23 septembre prochains, Macron perd déjà son sang-froid. On peut s'en réjouir, son trône est fragile. Mais le craindre aussi parce qu'il risque d'être encore plus brutal en durcissant sa politique extrêmement favorable à la caste oligarchique et en encourageant la police à brutaliser les manifestants et les opposants.
Toujours est-il qu'en exprimant publiquement son mépris pour son propre peuple, Macron s'est mépris !