Le Garçon d’honneur par Meg Cabot

Par Ettoitulisquoi @ettoitulisquoi

Oui je sais, encore Meg Cabot mais j’en avais besoin et comme je le dis toujours : « Lire Meg Cabot c’est toujours une bonne idée !« . Même si certains livres ciblent plus un public ado d’autres ont un petit côté Young Adult et quoiqu’il en soit c’est toujours agréable à lire : toujours !

Alors quand le livre commence avec ça :

et ça :

Je sais qu’elle va encore me régaler.

L’histoire : Rien d’extraordinaire quant au sujet et aucune surprise quant au dénouement, je vous le dis d’entrée. L’originalité est dans la forme du livre, et je développerai ce point tout à l’heure.

Holly Caputo et Mark Levine s’aiment et ont décidé de se marier « à la sauvette » sans rien dire à leurs familles qui jusqu’ici n’ont montré aucune joie quand ils ont évoqué leur envie de mariage. Ils ont donc décidé de partir se marier en secret en Italie.  Les futurs mariés ne partent pas seuls pour autant, ils emmènent avec eux des témoins : Jane Harris, la meilleure amie de Holly; et Cal Langdon, (le garçon d’honneur) meilleur ami de Mark.

Jane est surexcitée par ce mariage et admirative devant la relation qu’ont Holly et Mark, mais Cal, lui, reste sceptique et frileux et ne comprend pas ce besoin de s’engager, lui qui a eu la mauvaise expérience d’un mariage désastreux.

Autant vous dire qu’avec Jane qui n’a pas sa langue dans sa poche, et qui est je pense dans le top 3 des personnages les plus fantasques créés par Meg Cabot, cela fait des étincelles avec Cal surnommé « Cal-Le-Bien-Monté« .

L’extrait : Il y a tellement de passages trop trop bons que le choix est difficile.

« Ômondieu ! Nous y sommes. La Villa Beccacia !

Elle est SPLENDIDE.

J’avoue que, au départ, j’avais des doutes. Cette Frau Schumacher, elle est presque aussi vieille que certains des châteaux devant lesquels nous sommes passés. Et… hum, elle a l’air LEGEREMENT éprise de Cal-le-Bien-Monté. C’est révoltant. Tout ça, parce qu’il parle allemand. Quand nous nous sommes garés à la sortie de la grand-route et que nous sommes descendus de la voiture pour la saluer, elle a aussitôt piaillé : « Lequel d’entre fous est Cal ? » Il a levé la main, et j’ai bien cru qu’elle allait se répandre d’allégresse sur l’asphalte comme un fromage trop fait. D’ailleurs, elle a au moins cent ans. C’est quand même extraordinaire que la magie du Bien-Monté fonctionne aussi bien sur les centenaires.

Sur ce, ces deux zigotos se sont lancés dans une conversation en allemand, nous ignorant complètement. »

Détails techniques : Éditions Hachette ; 308 pages ; petits caractères. Coût : 15,90 €.

Vous pouvez l’acheter ici.

Mon avis : 6/7

Un EXCELLENT Meg Cabot quand on connaît un tant soit peu son style. Une grosse tranche de marrade vous attend soyez-en sûr. Je l’ai dévoré comme un kinder bueno (un paquet de kinder bueno :)) .

La forme du roman n’est pas banale puisque le lecteur suit cela :

1/ d’abord au moyen d’une sorte de journal de bord que Jane écrit pour les futurs mariés, mais plus elle écrit, plus il devient une sorte de journal intime qu’elle décide finalement de conserver pour elle, et où elle consigne tout ce qui lui arrive depuis le départ en avion jusqu’au périple en Italie.

2/ il y a ensuite des échanges de sms entre Jane et Holly, ainsi qu’entre Mark et Cal

3/ Cal fait également un récit de certaines journée au moyen de son ordinateur de poche

4/ Enfin, il y a divers échanges de mails entre Jane et sa mère, des envois de mails sans réponse de la part de la mère de Mark et de la mère de Holly.

Aucune narration à proprement parler donc. Aucun dialogue.  Dit comme ça, ça peut paraître étrange et peu alléchant, mais non j’ai trouvé le tout génialissime et brillant de la part de Meg Cabot.

J’ai adoré Jane : toujours optimiste, elle se bat pour ses convictions de toutes ses forces, elle se démène comme une lionne pour aider ses amis à se marier. Elle est franche et obstinée. Elle a un chat qu’elle a appelé « Mon Pote » : franchement vous trouvez pas ça excellent ???!!!! Quand elle parle de lui durant le récit, c’est absolument tordant. Je crois que j’aime énormément Jane parce que j’aimerais être un peu comme elle : légère, vivante, drôle, fière de sa taille 40, et elle n’a pas peur d’égratigner l’égo de Cal le magnifique.

Une histoire légère et rafraîchissante à lire l’été puisque c’est la saison dite des mariages. Je l’imagine très bien adaptée en comédie romantique, je ne comprends pas que personne n’y ait encore pensé…

Tout à fait Ryan ! D’ailleurs c’est gentil de passer sur le blog comme ça de temps en temps

Bonne lecture mes dévoreurs de livres !

Votre DL

Lucie