En marge d’un Euro 2008 sans histoire, et à côté de la prétendue menace d’un prétendu attentat contre la Suisse (pas crédible pour quatre sous et montée visiblement de toutes pièces pour justifier un peu la cargaison de flics et autres mili et para militaires en service derrière chaque buisson, coûts supplémentaires induits compris), le brave soldat Samuel qui brille de semaine en semaine par ses bourdes et autres balourderies a osé admettre tout de go que “la Suisse seule n’aurait pu mener un évènement de cette ampleur“.
Venant du ministre des armées, c’est parfait. On sait au moins ce qu’il pense de ses troupes. Et donc que leur utilité est proche de zéro.
Car on peut imaginer qu’en cas de conflit, les Autrichiens ne voleraient pas au secours de Berne. Or un conflit semble singulièrement plus grave et difficile à gérer qu’une série de matches de foot.
C’est vrai que la sécurité de l’Euro justifiait par exemple, qu’à la douane routière de Vallorbe, des flics militaires se prenant pour des rambos d’opérette, interdisent l’entrée du territoire national à un scooter -pour cause de pot d’échappement bruyant- et donc à Stéphanie (vrai prénom), une jeune femme française qui fait quotidiennement deux fois 10 kilomètres en Suisse pour venir travailler.