Salut à tous,
Du site l`Actualité : À la lumière d’une nouvelle étude, il apparaît que la vie sur terre
pourrait se terminer bientôt. Bref, que nous sommes foutus. Mauvaise
conclusion, dit notre chroniqueuse !
¨ Le monde vit actuellement une sixième extinction massive des espèces,
encore plus sérieuse que prévu, qui pourrait conduire à
l’anéantissement du vivant si rien n’est fait d’ici 20 ou 30 ans.
Voilà la nouvelle on ne peut plus catastrophique que vous avez sans doute apprise récemment à la suite de la publication d’une nouvelle étude, dans la revue PNAS, par les chercheurs Geraldo Ceballos, de l’Université autonome du Mexique, et Paul Ehrlich, de l’Université Stanford.
Mais quelques précisions s’imposent, car la vérité est — heureusement
— un peu plus nuancée. Il ne faudrait surtout pas croire que tout
espoir est vain !
L’étude publiée par les deux chercheurs est intéressante dans la
mesure où ils ont tenté d’évaluer non pas le nombre d’espèces qui ont
déjà disparu ou qui sont menacées de disparition, comme le fait l’Union internationale pour la conservation de la nature avec sa Liste rouge, mais de cartographier et de quantifier le déclin des populations d’animaux qui appartiennent à ces espèces.
Pour bien comprendre ce dont on parle, prenons, par exemple, le cas du béluga, dont le nom d’espèce est Delphinapterus leucas. Selon la classification de l’UICN, Delphinapterus leucas
ne fait pas partie des espèces menacées. Cette baleine est classée dans
la catégorie « quasi menacée », qui, à l’échelle des menaces, se situe
entre vulnérable (la moins grave des menaces) et préoccupation mineure
(aucune menace établie).
Sur terre (ou plutôt dans les mers), les bélugas sont répartis entre
environ 16 populations ou sous-populations, par exemple celles de
l’estuaire du Saint-Laurent, de la baie d’Ungava, de l’est de la baie
d’Hudson, etc. Certaines de ces populations sont en voie de disparition,
comme celle du Saint-Laurent, d’autres, comme celle de l’est de la mer
de Beaufort, ne sont pas menacées.
En s’intéressant au sort des populations plutôt qu’à celui des
espèces, la nouvelle étude dresse donc un portrait plus précis de l’état
de la biodiversité.
La superficie des aires protégées, concept inexistant ou presque en
1900, a été multipliée par quatre depuis 40 ans : elles couvrent
désormais 15 % de la superficie terrestre, 10 % des aires côtières et 5 %
des océans, et des progrès sont attendus. On pourrait faire bien mieux, et plus vite, mais on va nettement dans la bonne direction.
Qu’on se le dise, cette sixième extinction n’est pas une fatalité.
Si, plutôt que de se complaire dans le catastrophisme, on agissait ?¨... ( Voir l`article au complet )
http://lactualite.com/sante-et-science/2017/07/13/faut-il-avoir-peur-de-la-sixieme-extinction/
Pégé
Windows 7 / Windows XP Pro / Windows 10 /
Ubuntu 14.04 LTS / Linux Mint 17
MacOS X iBook, version 10.4.11 ¨Tiger¨.