Ensuite, pour le travail sur le son. Puissant. Enveloppé. Symphonique. On retrouve d’ailleurs la tendance déjà présente sur Titan à rajouter une couche de violons et de choeurs par dessus la déferlante de riffs tapageurs et de growls assourdis – parce que, le Seth, là, il a encore baissé d’un demi-ton son chant guttural non ? Ca reste compréhensible, mais nom de dieux, ça décrasse les tympans ! Quels titres sortent du lot, parmi lesquels « Portrait of a Headless Man » et « Enemy of Truth ». Un album dans la lignée des précédents, tout en emphase, mais jusqu’où nos héllènes iront-ils ?
A noter le bonus disc avec une réinterprétation des titres en version symphonique par le FILMharmonic Orchestra of Prague, des habitués du genre puisqu’ayant opéré de même sur Titan, mais aussi The Great Mass. Un exercice de style plutôt intéressant si on aime le classique – et le métal.