Bien qu'un retour soit, pour le moment, toujours envisagé, on doit bien avouer qu'on préférerait se contenter d'une seule saison pour Big Little Lies. Pas que la série déçoit, mais elle se montre d'une telle exemplarité qu'on a du mal à l'imaginer récidiver avec autant de panache...
Un casting éclatant. Si les deux premiers épisodes installent le suspense, le troisième le brise en dévoilant les indices d'une désormais évidence. Qu'importe, le show a déjà réussi son pari : nous rendre accros à ces trois femmes - on peut même dire cinq - incarnées avec une incroyable ferveur par plusieurs générations d'étoiles hollywoodiennes. Il y a de la grâce, de la fragilité, du courage, et surtout énormément de cœur dans les sourires comme dans les larmes, dans les non-dits comme dans les faux-semblants.
Une histoire brillante. Quand le " qui " devient sans importance, le " pourquoi " prend tout son sens. Big Little Lies ne parlent pas que de la violence faite aux femmes, mais aussi celle qu'elles se réapproprient. La caméra de Jean-Marc Vallée sublime nos victimes, nos guerrières, en évitant l'emphase, et lors d'un final magistral où le silence parle de lui-même, on ne peut qu'admirer la force des vagues d'une mère déchaînée.
La saison 1 de Big little Lies est sortie chez Warner le 09 août 2017
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