JEAN-CLAUDE COUTAUSSE / FRENCH POLITICS POUR "LE MONDE"
Le président de la République, Emmanuel Macron, a ouvert, vendredi 14 juillet aux alentours de 10 heures, le traditionnel défilé militaire en descendant les Champs-Elysées, au côté du chef d'état-major des armées, Pierre de Villiers.
Précédé des cavaliers de la garde républicaine et entouré de motards de la gendarmerie, le chef de l'Etat, debout sur un command-car, a ensuite rejoint la tribune présidentielle place de la Concorde, où se trouvait le président des Etats-Unis, Donald Trump.
Après le défilé, M. Macron a prononcé une courte allocution depuis la tribune présidentielle. " En ce 14 juillet, nous célébrons la France, nous célébrons ce qui nous unit, nous célébrons ce goût absolu de l'indépendance qu'on appelle liberté, a-t-il lancé. Cette ambition de donner à chacun sa chance qu'on appelle égalité. "
" L'histoire de la France ne commence pas le 14 juillet, mais ce jour-là le peuple a montré quels idéaux il voulait suivre. Et, toujours durant notre histoire, nous avons éprouvé en nous cet amour de la patrie qui nous a sauvés. "
" La République prend tous ses enfants sous sa protection "
Le président de la République a ensuite salué " la présence aujourd'hui du président Donald Trump et de son épouse " qui " est le signe d'une amitié qui traverse les temps (...) et je veux ici les remercier, remercier les Etats-Unis d'Amérique pour le choix fait il y a cent ans ".
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Cette année, M. Trump était l'invité d'honneur de cette cérémonie nationale, à l'occasion du centenaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis, au cours de la première guerre mondiale. Pour l'occasion, les " Sammies ", surnom des soldats américains engagés dans la Grande Guerre, ont pris la tête des troupes qui ont descendu les Champs-Elysées.
Dans son discours, M. Macron a tenu à saluer les " hommes et les femmes qui ont choisi de s'engager pour que ces droits vivent, prévalent ".
" Ces hommes et ces femmes sont nos policiers, nos sapeurs-pompiers, nos gendarmes, tous ceux qui nous protègent, ils défilent en ce jour parce qu'ils sont l'armée de la liberté et des droits. Je veux ici les en remercier. "
Un an après l'attentat de Nice, il a aussi évoqué les victimes du terrorisme.
" La République prend tous ses enfants sous sa protection, elle protège et assiste aussi les enfants des déportés et depuis peu les enfants des victimes du terrorisme, ce sont les pupilles de la nation, ils sont là devant moi et je leur adresse un salut chaleureux. "
Le locataire de l'Elysée s'est ensuite envolé pour Nice où il a commémoré l'attentat qui avait fait 86 morts, le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais.
Le Monde