Je crois en mon âme et conscience avoir trouvé la clé de l'existence.
Les choses existent, les idées n'existent pas.
Les faits existent, les interprétations n'existent pas.
Les complications existent, les explications n'existent pas.
Ce doigt par exemple, existe dans la mesure où je ne peux pas me l'expliquer... ni ce qu'il fait là, ni pourquoi il est dans cet état.
C'est de cette absurdité que je voudrais me débarrasser.
La réforme du travail n'existe pas mais le travail lui, existe...
Travail... travail... travail...
À chaque fois que je prononce ce mot, je perçois toute la pénibilité qu'il renferme... le monde à porter, à supporter, à transporter...
Je ne peux me l'expliquer... il est sans raison comme l'acte qui va me permettre de rompre le pacte.
La vieille retraitée que je suis, n'en peut plus...
Je renonce à ma retraite et à la traite des vieux qui ont passé l'âge de baisser les yeux.
Je refuse d'être examinée par un morveux qui m'empêche de dormir la nuit pour rendre mes jours soit disant plus heureux... fatiguée de l'insoumission...
Avec les cons, il n'y a qu'une solution : la démission.