Une histoire de Toto (bis)
Carrément à l'opposé de la cover de Perpetuum Jazzile tout en nuances chromatiques, cette reprise métallique par le classique Léo Moracchioli poutre les oreilles avec un mur sonique qui hésite entre respect mélodique et déchirement auditif. Du coup, c'est raté, parce que trop respectueux (faut bien gagner sa croûte en faisant des visites). On imagine ce que Nina Hagen aurait fait de cette scie pop à l'instar du "My Way" qu'elle avait copieusement charcuté en cris et éructations néo punks ! Bref, c'est l'effet YouTube de vouloir étonner tout en lissant pour faire beau. L'esprit destructeur du rock n'y souffle plus du tout et les riffs singent un hard un peu mou.