« L’Écorchée » est la suite du « Chuchoteur » et invite à retrouver Mila Vasquez, l’enquêtrice spécialisée dans les disparitions d’enfants, sept ans après l’affaire du Chuchoteur. Si Klaus Boris, qui s’occupait des interrogatoires lors du tome précédent, est également de la partie en tant qu’inspecteur, c’est cependant Simon Berish qui fera équipe avec Mila afin de résoudre cette nouvelle enquête qui nous plonge une nouvelle fois dans les méandres du Mal.
Mila Vasquez travaille dorénavant aux Limbes, la cellule d’enquête sur les personnes disparues. Lorsqu’une famille est assassinée par un homme disparu depuis dix-sept ans et que d’autres disparus des Limbes se mettent à perpétrer des crimes horribles, Mila se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une affaire particulièrement sordide. Le duo qu’elle forme avec Simon Berish fonctionne à merveille car cet expert en anthropologie devenu paria de la police est également un personnage complexe et torturé. L’auteur livre donc une nouvelle fois de l’excellent boulot au niveau des personnages, avec des histoires personnelles et des fêlures qui s’intègrent avec brio à l’intrigue principale.
Donato Carrisi livre à nouveau un thriller psychologique sombre et glauque en menant le lecteur par le bout du nez d’une atrocité à la suivante. L’auteur propose en effet un récit à tiroirs qui multiplie les rebondissements et qui nous tient en haleine jusqu’à cette conclusion surprenante qui tient toutes ses promesses. Le Chuchoteur est cette fois remplacé par Kairus, alias le Maître de la nuit, qui représente à son tour le Mal tapie dans le noir. Chaque crime révèle son lot de surprises et les meurtriers se succèdent tels des poupées russes, ne dévoilant le fameux Kairus qu’en toute fin de roman.
Bref, Donato Carrisi livre un nouveau page-turner haletant, impossible à lâcher avant la fin.
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