celle des nuls et celle des inconnus.
Il en est de même dans le paysage politique français...
Nous avons vu deux visages se succéder :
Celui des nuls et celui des inconnus.
Les premiers ont cherché à rhabiller la France sous prétexte qu'elle est toute nue.
Les seconds cherchent à la déshabiller parce qu'elle est, selon eux, un peu trop vêtue.
Nos résidus ont compris que le vêtement constitue l'essence de tout gouvernement.
On ment à ceux qui cherchent la vérité.
Et on dément ceux qui prétendent l'avoir trouvée.
Ce qui est comique dans la politique actuelle, c'est que les nuls ne sont pas inconnus, ce sont nos résidus.
On joue au jeu de cache-cache où l'on met la contre vérité en marche pour que celui qui tombe dessus la tienne pour vraie.
C'est Gattaz qui met de l'eau dans le gaz pour que notre Jupiter se sente toujours en phase et pour rendre un peu moins apparentes nos métastases...
On vient de nommer Roger-Petit pour son génie de l'emphase...
Et pour rapprocher un peu plus le sommet de la base, on fait de notre petite intelligence, table rase !
La connivence n'est plus du tout masquée mais révélée à tous les nazes.
Le patronat et les médias font la Holà pour que le président puisse cocher ses cases ou régler n'importe laquelle de ses ardoises.
Plus de leurre... l'heure c'est l'heure, le président l'a expressément dit à ses ambassadeurs, l'alternance est de rigueur entre les compresses à l'intérieur et les caresses à l'extérieur.
Pour convaincre, il faut vaincre en même temps les soumis et les insoumis, le radicalisme politique et le radicalisme islamique.
Parce que le nerf de la guerre est toujours au milieu des deux.
Résolument résolu, Macron n'a pas besoin de la majorité absolue pour nous uriner dessus.
Ses forces économiques associées à ses forces médiatiques le dispensent de faire de la politique.
Le roi nu, ne craint plus, ni le chaud, ni le froid...
Il peut désormais gouverner la France avec des inconnus qui n'y connaissent rien et ne se connaissent même pas entre eux.
Ce n'est pas de lui, mais de nous que je ris !