Avec 490 000 utilisateurs, on en croise du monde sur Babelio. Pour que la communauté demeure, malgré son ampleur, un endroit convivial où l’échange est à l’honneur, nous avons décidé de vous donner la parole. Puisqu’un lecteur n’est jamais las de conseils de lecture, voici le portrait livresque de l’un de nos lecteurs.
Rencontre avec Helene1960, inscrite depuis le 17 mai 2014.
Comment êtes-vous arrivée sur Babelio ?
J’ai toujours listé mes lectures d’abord sur des carnets, puis sur une application pour tablette numérique. C’est en cherchant des critiques pour de futurs achats de romans pour la bibliothèque où je travaille que j’ai découvert le site Babelio. Je m’y suis intéressée de plus près et ai constaté qu’il offrait de grandes facilités pour créer une bibliothèque virtuelle. Et depuis je l’utilise pour répertorier, citer et critiquer mes lectures loisirs ainsi que mes lectures professionnelles.
Quel(s) genre(s) contient votre bibliothèque ?
Elle est composée de plusieurs genres. En voici une liste non exhaustive :
- Romans (classiques ou contemporains)
- Biographies
- Témoignages
- Guides de voyages
- Livres de cuisine
- Bandes dessinées
- Albums jeunesse
Mais… j’emprunte beaucoup en bibliothèque et je me laisse guider par mon instinct pour dénicher une nouvelle lecture.
Vous lisez beaucoup d’ouvrages sur la spiritualité, qu’aimez-vous dans ces livres en particulier ?
Quelle est votre première grande découverte littéraire ?
C’est le roman de Jean-Paul Didierlaurent, Le liseur du 6h27. Une histoire surprenante de livres, de lecture, de partage et d’amitié.
Quel est le livre que vous avez relu le plus souvent ?
Pour moi cette oeuvre est vraiment emblématique, je l’ai découverte sous quatre formes et dans l’ordre suivant : j’ai d’abord lu le livre, puis vu la pièce de théâtre qui était en rodage dans ma région (La Gruyère, en Suisse) avant de « faire » sa saison à Paris. J’ai ensuite écouté la version audio du livre et je l’écoute encore régulièrement simplement pour le plaisir. Et, en dernier, j’ai découvert le film de Giuseppe Tornatore.
Quel livre avez-vous honte de n’avoir pas lu ? (à côté de quel classique êtes-vous passé, envers et contre tous)
Je n’en ai pas vraiment honte, mais je suis passée à côté des grands classiques de la littérature française tels que Proust, Flaubert ou la poésie de Charles Baudelaire. Par contre dans ce registre j’apprécie Victor Hugo, Emile Zola ou Jacques Prévert.
Quelle est la perle méconnue que vous souhaiteriez faire découvrir à nos lecteurs ?
Pour connaître un peu mieux les dessous de la deuxième guerre mondiale et les avancées scientifiques qui y sont liées, cet ouvrage est à recommander à tout lecteur qui veut découvrir une facette méconnue de l’histoire du XXème siècle.
Tablette, liseuse ou papier ?
Résolument papier pour ce qui est de la lecture loisir. Par contre je lis régulièrement des documents professionnels sur ma tablette, même si le confort de lecture n’est pas optimum.
Quel est votre endroit préféré pour lire ?
Enfant, je me perchais dans les branches du tilleul avec mes bouquins, mais maintenant je préfère le canapé du salon.
Avez-vous une citation fétiche issue de la littérature ?
« Donne à chaque jour la chance d’être le plus beau de ta vie » (Mark Twain). Et, avec un peu de lecture, chaque jour sera un beau jour.
Quelle sera votre prochaine lecture ? Comment l’avez-vous choisie ?
D’après vous, qu’est-ce qu’une bonne critique de lecteur sur Babelio ?
Je dirais qu’il est plus facile d’écrire une critique quand on a apprécié la lecture du livre. Et, du coup, je me demande si les critiques négatives sont aussi nombreuses que celles qui sont positives. En tous les cas, je pense qu’il ne faut pas révéler l’intrigue dans une critique mais se contenter de faire un résumé succinct et de parler de son ressenti.
Une anecdote particulière en rapport avec Babelio ? (rencontre avec auteur ou lecteurs, échange entre lecteurs, découverte littéraire…)
Je ne suis pas habituée à lire de la littérature asiatique et ce fut pour moi une vraie découverte. L’écriture de LEE Seung-U laisse transparaître les diverses atmosphères des lieux décrits, entre autre l’ennui qui plane au-dessus du campement des soldats ou l’ambiance feutrée d’un salon de coiffure. Au fil des chapitres, le récit passe de l’ombre (il faut dire que je me suis posée bien des questions sur les divers protagonistes qui apparaissent au détour des pages) à la lumière (enfin… à la page 285), mais n’essayez pas de vous y rendre avant la lecture complète des chapitres précédents, vous n’y comprendriez rien.
Merci à Helene1960 pour ses réponses !