Greenpeace publie en juin la 8ème édition de son guide pour une hi-tech responsable. Sony Ericsson arrive en tête tandis que Nintendo ferme la marche...
Pour Greenpeace, "L’objectif de ce guide est d’offrir un outil aux gens pour éclairer leurs choix de consommation mais aussi de faire émerger une demande forte de produits électroniques économes en énergie, exempts de substances dangereuses, qui pourront ensuite être recyclés sans polluer l’environnement et mettre en danger la santé des travailleurs du recyclage, en Europe mais aussi dans les pays en voie de développement."
Pour cette 8e édition, les critères du Guide sont devenus plus exigeants – de nouveaux critères viennent compléter les enjeux de gestion des substances toxiques et des déchets électroniques par rapport aux versions précédentes de notre guide ; de plus, le guide fait maintenant place à un nouveau jeu de critères reflétant l’urgence climatique et les exigences d’efficacité énergétique.
1er : Sony Ericsson
Sony Ericsson est en tête même si l’entreprise n’obtient la moyenne que de justesse avec 5,1. Sony Ericsson rate de peu le score maximum sur les critères « substances chimiques » : en effet, dans ses produits soi-disant exempts de retardateurs de flamme bromés (RFB), des traces de RFB sont tolérées à un seuil déraisonnablement élevé. Par contre, tous les produits SE sont exempts de PVC et l’entreprise a d’ores et déjà relevé le défi des nouveaux critères « substances chimiques » en éliminant les composés d’antimoine et de béryllium et les phtalates des modèles commercialisés depuis Janvier 2008.
Dernier : Nintendo
Nintendo arrive à la 18ème et dernière place avec un score pitoyable de 0,8 points, plombé par un zéro pointé sur les critères de recyclage de déchets. L’entreprise a tout de même interdit les phtalates et examine ses usages d’antimoine et de béryllium, ce qui constitue le strict minimum. Nintendo décloisonne les émissions de CO2 issues de ses propres opérations et s’engage à les réduire ainsi que les autres GES de 2% chaque année par rapport à la précédente. Toutefois, Nintendo admet que la croissance de ses parts de marché ont conduit à une augmentation de 6% de ses émissions de CO2 en 2006.
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