vendredi 25 août 2017
Domaine d'O
Söndörgö... en une grande farandole !
Il est 20 h passées, les lumières brillent déjà sous les arbres et je trouve une petite place à une table, pas très éloignée de l'orchestre. Sur le plateau, ils sont cinq, cinq musiciens qui nous entrainent, ce soir, en Europe centrale, dans une musique hongroise, entrainante. Musique tour à tour, suave, virevoltante, tendre, mêlant accents aigus et graves nés des différents tambura, luths à cinq cordes, accompagnés par la trompette, la clarinette, les flûtes se mariant à la contrebasse ou à l'accordéon . Je vois aisément une grande farandole qui pourrait se déployer au milieu des tables et des arbres emportant avec elle tous les gens attablés qui ne demanderaient pas mieux que de danser, que de rêver et de voyager, ce soir, avec l'orchestre " Söndörgö " : trois frères, un cousin et un très bon ami. Ils sont jeunes et très talentueux. Merci Aron Eredics, Benjamin Eredics, David Eredics, Salomon Eredics et Attila Buzas.
Un dernier air, pour le chemin qui nous sépare de l'amphithéâtre, où nous attend le film " The grand Budapest Hotel " de Wes Anderson, sorti en 2014.
Nous entrons dans un univers très particulier où le réel se mêle à l'enchantement, les couleurs rouges, violentes, contrastent avec des blancs infinis, le décor d'un grand hôtel juxtaposé à des paysages enneigés. Nous sommes essentiellement dans les années 30, même si le film commence en 1968, pour raconter l'histoire d'un concierge d'hôtel et de son lobby-boy. Ralph Fiennes et Tony Revolori, dans les rôles principaux, nous entraînent dans une course-poursuite effrénée, à la suite du vol d'un tableau d'une immense valeur qui devait leur revenir selon les dernières volontés d'une vieille femme, retrouvée assassinée.
L'histoire se noue autour de la relation de ces deux personnages, le premier d'un certain âge, le deuxième, jeune réfugié qui fuit la guerre dans son pays, sans papiers, mis en danger lorsque apparait la police ( c'est la montée du fascisme).
Chacun se retrouvera, à tour de rôle, dans des situations difficiles où l'autre sera toujours là pour le secourir.
Le concierge d'hôtel finira par hériter de toute la fortune de la vieille dame, qui était la propriétaire du Grand Budapest Hôtel. Le film se termine sur la personne du " lobby-boy ", homme âgé et très riche, devenu, à son tour, l'héritier du Grand Budapest Hôtel ! Tout est bien qui finit bien... mais à l'issue de péripéties faisant de ce film un chef d'œuvre de fantaisie et de situations décalées.
(MFT, pour IDHERAULT.TV)
Prochain retour : "Nuit surf " le 26 août.
Lien http://www.domaine-do-34.eu/spectacles/tous-les-spectacles/nuit-hongrie VidéoSöndörgö - Marice (Vidéo officielle)