Synopsis
Fils d'un instituteur marseillais, Marcel Pagnol passe ses premières années dans le monde de l'école où il se montre naturellement bon élève. Jeune adolescent, durant les grandes vacances de l'été 1904, il découvre les garrigues environnant Marseille et le Garlaban, auxquels il restera attaché toute sa vie. La vieille bastide louée par la famille devient le centre d'une sorte de paradis peuplé de personnages pittoresques dont Lili des Bellons, un jeune paysan qui deviendra son ami et l'initiera aux mystères des collines.
Son père et son oncle s'adonnent à la chasse et c'est un exploit de chasseur, un doublé de bartavelles, qui deviendra la gloire de son père.
Mon avis
J’ai grandi en regardant le diptyque réalisé par Yves Robert, revisionnant chaque été sans m’en lasser La Gloire de mon père et Le Château de ma mère. Je n’ai d’ailleurs jamais ressenti le besoin de lire les livres tellement ces films m’ont marquée, sûrement par peur de casser cette magie qui est née en moi dès mon plus jeune âge.
La Gloire de mon père nous transporte à Marseille puis dans la garrigue qui la surplombe à travers les souvenirs d’enfance de Marcel Pagnol. Ayant vécu à Marseille mais aussi ayant arpenté une partie de cette garrigue lors de ma formation, revoir encore une fois ce film m’a rappelé à quel point je me suis attachée à Marseille et ses environs.
Le film est fidèle à l’ambiance de la Provence que j’ai découverte et il offre une vision belle et émouvante du début du XXe siècle. La beauté de la garrigue est retranscrite à merveille à travers les images du film, le chant des cigales, cette impression de terre brûlée qui est aussi semblable à ma garrigue natale… Tout dans ce film me transporte.
La narration utilisant les mots de Marcel Pagnol apporte une touche émouvante et réaliste à l’ensemble, c’est d’ailleurs un des aspects que je préfère dans ce film, entendre cette voix, chargée d’émotion, peindre avec recul ces souvenirs mis en scène.
J’ai pris énormément de plaisir à revoir ce film avec Jacana pour le Visionnage Commun A&M;. Il est désormais évident que je vais bientôt lire le livre pour enfin profiter de la plume de Marcel Pagnol dans son intégralité.