Fin des contrats aidés : la casse organisée de l’insertion professionnelle.

Dans les services municipaux, la rentrée est, également, effective avec les difficultés liées au non remplacement des contrats aidés dans les écoles et dans les services à la personne. Une décision gouvernementale prise sans concertation et qui privera d'emploi vingt-sept personnes d'ici la fin de l'année dont neuf au 1er septembre. Pour Jean-Jacques Thomas, " à quatre jours de leur fin de contrat la mesure décidée par le Premier Ministre traduit le mépris dans lequel, le Gouvernement traite ces personnels dont plusieurs ont consenti des efforts de formation pour, à 59 ou 60 ans, n'avoir que peu d'espoirs de rebondir sur un plan professionnel ".

La réunion organisée hier matin avec plusieurs chefs de services municipaux fut l'occasion de mesurer les conséquences de ces suppressions de postes sur les services rendus à la population mais, tout autant, pour les intéressés. Nombre d'entre eux ont trouvé dans les CAE/CUI une raison d'être et, plusieurs, un emploi dans le secteur privé, démontrant ainsi les vertus de cette insertion professionnelle.