- Groupe industriel. Une filiale, 6 usines, 2000 personnes. La société est dans le rouge depuis 10 ans (pays en surcapacité), et la holding demande un gain de productivité de 20%, sous peine de fermeture. Travail avec les directeurs d’usine et le comité de direction autour d’une modélisation de l’activité, par un benchmarking (comparaison) entre usines du groupe, puis avec des usines étrangères. Ce travail a débouché, en 6 semaines, sur un plan de doublement de la productivité de la filiale. Il a été mis en œuvre sur deux ans.
- Un équipementier gagne un appel d’offres. Mais le projet (5 ans) est en pertes de 200m€. Crise interne. Le projet est divisé en dix sous projets fonctionnels (achats, analyse de la valeur…). Chaque équipe de sous-projet fait des propositions de gains, et négocie avec les autres. En 4 semaines, un plan en résulte. Il remet le projet à l’équilibre. Il va être suivi par la direction générale et mis en œuvre sur deux ans.
- Une PME, 10m€ de chiffre d’affaires. Elle sort d’une quasi faillite à la suite d’une acquisition malheureuse. Le dirigeant, épuisé, envisage de fermer l’entreprise. Diagnostic : l’entreprise a un potentiel inexploité. A la fois en termes de chiffre d’affaires (doublement possible) et de marge (passage de 3 à 10%). Seulement, pour le réaliser, il faut qu’il délègue une partie de ses pouvoirs à son équipe de direction, sans perte de contrôle. (D’ailleurs elle est d’un très bon niveau.) Technique : le dirigeant fait la liste des questions qu'il faut résoudre pour réussir la transformation. Il les pose à son comité de direction. Il demande de lui proposer des plans d'actions, qu'il puisse contrôler à distance. Les réponses le satisfont.
Le changement est comme le rodéo : il faut s'accrocher et essayer de tenir, en espérant que le canasson finira par se calmer...