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L'artiste investit les immenses salles du Musée ainsi que la terrasse pour présenter des sculptures sorties directement des profondeurs marines pour témoigner des dangers de l'exploitation intensive des océans.
L'exposition se compose de douze pièces monumentales dont sept inédites, mises en scène au milieu des collections historiques du Musée. Chaque œuvre accompagnée d'une citation invite le visiteur à la réflexion sur l'avenir de nos océans, de la vie marine en particulier dont certaines espèces sont en voie de disparition.
Selon l’artiste: "Le beau, c'est la puissance évocatrice" aisément mis en scène grâce aux formats gigantesques des sculptures en bronze massif parfois de plusieurs tonnes, en inox poli où en verre soufflé représentant un container de méduses, une mâchoire de mégalodon où d’un requin de 10 mètres suspendu à une potence.
En face d'une tortue décharnée au squelette apparent qui se débat sans espoir dans de lourds filets de pêche ou d'un funeste manège peuplé de squelettes représentants notre civilisation, le public est directement confronté aux enjeux majeurs de l'humanité pour la protection des océans et de la biodiversité de notre planète, source de vie.
"L'effet miroir" développé par Philippe Pasqua se traduit par ces vers de L'Homme et la mer écrit par Charles Baudelaire:
"Homme libre, toujours tu chériras la mer!
La mer est ton miroir; tu contemples ton âme
Dans le déroulement infini de sa lame,
Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer."