Selon ce que chaque lecteur préfère dans l’œuvre d’Emmanuel Carrère, les pistes suivies peuvent être différentes. La veine russe est bien sûr importante, qui touche aussi à la famille et aux questions de la délicatesse à avoir, ou non, vis-à-vis des personnes qui se retrouvent personnages dans un livre. La part érotique s’applique, bien que très progressivement et d’une manière, à la fin, presque comique, dans une série de textes écrits pour un magazine italien, le dernier ayant pour but d’en terminer avec cette histoire qui commence à lui peser. Et puis, l’écrivain parle merveilleusement bien des autres écrivains : la Roumanie l’a fait revenir à Philip K. Dick, des rééditions lui fournissent l’occasion de relire Perutz, Karinthy, De Foe, un désaccord profond l’éloigne de Renaud Camus dont il était l’ami. On n’est plus seulement dans la littérature, mais dans la vie. Ce qui, au fond, chez Emmanuel Carrère, est indissociable.
Selon ce que chaque lecteur préfère dans l’œuvre d’Emmanuel Carrère, les pistes suivies peuvent être différentes. La veine russe est bien sûr importante, qui touche aussi à la famille et aux questions de la délicatesse à avoir, ou non, vis-à-vis des personnes qui se retrouvent personnages dans un livre. La part érotique s’applique, bien que très progressivement et d’une manière, à la fin, presque comique, dans une série de textes écrits pour un magazine italien, le dernier ayant pour but d’en terminer avec cette histoire qui commence à lui peser. Et puis, l’écrivain parle merveilleusement bien des autres écrivains : la Roumanie l’a fait revenir à Philip K. Dick, des rééditions lui fournissent l’occasion de relire Perutz, Karinthy, De Foe, un désaccord profond l’éloigne de Renaud Camus dont il était l’ami. On n’est plus seulement dans la littérature, mais dans la vie. Ce qui, au fond, chez Emmanuel Carrère, est indissociable.