« J’ai lu et relu La Promesse de l’aube : en plein mois d’août dans les Pouilles écrasées de soleil, le jour de Noël à Vilnius, dans la micro-République d’Uzupis, au coeur de l’hiver à Jurmala, sur les plages enneigées de la Baltique, et je l’ai même emmenée en trek au Népal, et j’en ai lu quelques pages, un matin, face à l’Annapurna. Je l’ai lue à toutes les époques, un peu partout, et pourtant, chaque fois qu’il m’arrive de la relire, cette « autobiographie entièrement authentique et nullement romancée », je suis éternellement ce jeune homme qui pour la première fois en a tourné les pages allongé sur les draps vert et blanc de son lit, dans la petite chambre d’une maison en briques rouges au n° 18 de la chaussée Jules-Ferry, à Amiens. »
J’extrais ce paragraphe de la première partie du livre de François-Henri Désérable, Un certain M. Piekielny. Je le transpose au futur. Cela devient :
« Je lirai et relirai La Promesse de l’aube : en plein mois d’août dans les Pouilles écrasées de soleil, le jour de Noël à Vilnius, dans la micro-République d’Uzupis, au coeur de l’hiver à Jurmala, sur les plages enneigées de la Baltique, et je l’emmènerai même en trek au Népal, et j’en lirai quelques pages, un matin, face à l’Annapurna. Je la lirai à toutes les époques, un peu partout, et pourtant, chaque fois qu’il m’arrivera de la relire, cette « autobiographie entièrement authentique et nullement romancée », je serai éternellement ce jeune homme qui pour la première fois en tournera les pages allongé sur les draps vert et blanc de son lit, dans la petite chambre d’une maison en briques rouges au n° 18 de la chaussée Jules-Ferry, à Amiens. »
Faites la même chose : prenez le paragraphe d’une de vos lectures et transposez les verbes au futur. Puis vous posterez ce paragraphe dans les commentaires ci-dessous. Merci