Donald Trump tombe du mauvais côté On me dit que dénoncer Donald Trump est trop facile. C’est vrai. Le personnage aussi velléitaire qu’imprévisible — l’un n’allant pas sans l’autre — présente tant de facettes négatives que cela revient à tirer sur une ambulance. En Syrie et en Irak, les ambulances et les hôpitaux sont des cibles privilégiées…au grand dam des humanitaires et des ONG venant en aide aux populations civiles utilisées comme boucliers humains ou victimes collatérales des bombardements qu’ils soient le fait de Bachar ou de la coalition. Qu’importe. Il ne faut pas se lasser. Les bonnes âmes doivent savoir que le racisme, l’antisémitisme, la xénophobie font partie de ces maux qu’on doit combattre en permanence, quels que soient les lieux, les auteurs, l’influence qu’ils exercent. Par ses prises de position après le drame de Charlottesville, Donald Trump est tombé du côté où il penchait : pour les sudistes et les ségrégationnistes. Contre les antiracistes et les victimes de l’histoire américaine. Même si c’est facile, le travail de contestation de ces propos ne doit pas cesser.
26 000 euros pour trois mois de maquillage La facture est lourde et le symbole puissant. Mais ne tombons pas dans la démagogie en accusant Emmanuel Macron d’abuser de sa position dominante. On peut comprendre qu’un jeune président de la République ait besoin de soins afin de présenter le plus beau visage de la France à la face du monde. Surtout quand le président de notre République pousse une grosse colère contre la Pologne et ses dirigeants. Pas question que cette Pologne-là devienne la chef d’une Europe dans laquelle les travailleurs détachés se meuvent comme le renard dans le poulailler. M. Macron a sans doute raison de fustiger les années de mutisme et de laisser-aller dont un gouvernement ultra-catho et de droite extrême souhaite bénéficier. Il faudra bien qu’un jour, la droite polonaise comprenne que son pays ne peut tirer avantage des subventions européennes sans porter sa part du fardeau dans l’accueil des migrants par exemple. L’histoire du plombier polonais et celle de l’Europe à la concurrence libre et non faussée nous ont laissé un tel mauvais souvenir.
Je vois rouge avec la zone bleue