Vers la 4e guerre mondiale, contre "l'islamo-fascisme". Danger néocons

Publié le 29 juin 2008 par R-Sistons
Oui, on a bien tenté de tuer Sarkozy. Voir l'article...

Bonjour,

Actuellement, les néo-cons représentent le vrai danger pour l'humanité.

Il faut remonter à la constitution des Etats-Unis pour comprendre l'état d'esprit de ce pays. Il a été bâti sur le massacre des autochtones, les Amérindiens. Il s'est enrichi sur le dos des Noirs, par l'esclavage. L'Etat modèle de la France pour Sarkozy est un Etat belliqueux, qui substitue la loi du plus fort, du colt, aux lois de la diplomatie. Comme je l'ai déjà dit, c'est le Droit du plus Fort contre la Force du Droit.

Et dans ce cadre, les Etats-Unis ont besoin, comme Israël d'ailleurs (lire à ce sujet les déclaration d'un de ses ministres, dans l'une de mes dernières publications),  de guerres pour prospérer. Moralement, et financièrement.

Quand ils n'ont pas d'ennemis, ils s'en créent. Après la "guerre froide" contre le communisme, voici la guerre contre un soi-disant islamo-fascisme.

Le vrai totalitarisme qui menace la planète, c'est celui de l'Empire anglo-usraélien. Ce blog le démontre sans cesse.

Seule une frange d'extrémistes musulmans souhaite établir la Charia dans le monde, par la force. Les fanatiques chrétiens et juifs ne sont pas plus nombreux. Mais eux ont un armement sophistiqué, l'appui de la Finance internationale, et ils sont déterminés. Ils représentent donc le plus grand danger pour l'humanité.
A juste titre, l'Iran cherche à se protéger, en disposant de l'arme atomique, des deux Etats qui le menacent réellement. Stratégie de dissuasion !

Si l'on suit les extrémistes néo-cons, pétris de la violente culture américaine, et à l'abri sur leur territoire, nous serons tous entraînés dans un  effroyable CHOC DE CIVILISATION qui ne profitera en définitive qu'aux industriels de l'armement, du pétrole, de la reconstruction, et à la Haute Finance.

Il faut impérativement se protéger de la barbarie néo-con. C'est elle qui, aujourd'hui, représente la plus grande menace pour la paix dans le monde, la liberté, la démocratie. Les néo-cons sont de dangereux apprentis-sorciers, de dangereux extrémistes, qu'il faut absolument dénoncer : Si nous ne voulons pas vivre une nouvelle guerre mondiale, qui cette fois sera effroyable, parce que nucléaire.

Eva


Néo-cons, danger !
Ils veulent la IV e guerre mondiale...
Et Israël semble décidé !

Norman Podhoretz, du blog Drzz - extraits





"Quiconque se penche sur le défi de
la Quatrième Guerre mondiale qui a débuté le 11 septembre 2001
 comprend qu’il n’y a qu’une seule option : adopter les idées néoconservatrices, ou perdre la guerre" N. PODHORETZ

Il est l’un des deux pères fondateurs du néoconservatisme
Fondateur de trois think tank américains
Senior fellow à l’Hudson Institute
Norman Podhoretz a été l’un des cerveaux derrière le Project for a New American Century (PNAC), document crucial de la politique étrangère américaine
pour le XXIème siècle
Ancien rédacteur en chef et actuellement éditorialiste de la première revue intellectuelle des Etats-Unis, Commentary et auteur de nombreux ouvrages, dont le dernier s’intitule"World War IV" (Doubleday, 2007)
Ancien analyste pour le Département d’Etat
Em 2004, Norman Podhoretz a été décoré par le Président George W. Bush de la "Médaille de la Liberté", la plus prestigieuse distinction octroyée par le gouvernement américain à un civil
En 2007, Norman Podhoretz a été nommé "Gardien de Sion" par l’Université Bar Ilan de Tel Aviv, le titre le plus prestigieux decerné à un étranger par Israël.


DRZZ :  Quel a été le plus grand succès  de la présidence Bush ?

PODHORETZ : Le Président Bush sera reconnu comme un grand président car il a compris la menace que représente l’islamofascisme et a élaboré une stratégie pour la combattre. 
 

D: Pensez-vous à l’Irak ?

P.  : La guerre en Irak est un seul champ de bataille d’une guerre planétaire que j’ai nommée « la Quatrième Guerre mondiale » et qui couvre plusieurs fronts, dont l’Afghanistan et l’Iran.

D : Si je vous comprends bien, vous dites que le plus grand succès de cette administration a été la doctrine Bush elle-même ?

P. : Oui. La doctrine elle-même et la manière dont Bush l’a poursuivie malgré les nombreuses critiques émises aux Etats-Unis et à l’étranger.

D : Comment définiriez-vous « l’islamofascisme » ? Vous n’incluez pas seulement l’islam radical dans cette équation?

P. : Non. Je vois « l’islamofascisme » comme une bête bicéphale. Sa première tête est plutôt laïque et la seconde religieuse. D’un côté se trouvait le régime de Saddam Hussein et de l’autre le fondamentalisme des Talibans, aujourd’hui remplacé par la « mollahcratie » iranienne. Ces deux groupes ont forgé une alliance d’opportunité afin de lutter contre le monde libre. Ils ont l’intention d’utiliser tout ce qui est en leur pouvoir pour détruire les valeurs de nos civilisations, surtout la plus fondamentale, notre liberté.

D: Il me semble que le premier mandat de Bush suivait une ligne « néoconservatrice » et le second une ligne « réaliste ». Le pensez-vous également ?

 P : Je ne pense pas que le premier mandat présidentiel ait été aussi « néoconservateur » que certains le disent, ni que le second ait été particulièrement « réaliste ». Je dirais plutôt que les deux mandats du Président ont été une mixture puisée dans ces deux écoles. Certains ajustements de la doctrine Bush ont été simplement effectués lors du passage de la théorie à la pratique, sans être fondamentalement « réalistes ».

D: Des critiques affirment que l’efficacité de Bush a été réduite du fait qu’il a suivi deux programme idéologiques qu’à moitié..

P : Je suis d’accord. Cela dit, les politiciens doivent accepter des concessions stratégiques.  

D : Vous êtes l’un des deux pères fondateurs du néoconservatisme. Ce mouvement est souvent mal interprété aux Etats-Unis et encore très mal compris en Europe. Comme le définiriez-vous ?

P: Le « néoconservatisme » se définit par son préfixe « néo », pour « nouveau ». Nous étions un groupe relativement petit d’intellectuels affiliés à la gauche qui, à la fin des années 60, est passé à droite parce qu’il s’est révolté contre le pourrissement des idées progressistes. Nous avons reconsidéré nos propres idées et avons décidé de nous ancrer quelque part entre le centre et la droite. Pourquoi « néo » ? Parce que nous représentions la nouveauté pour les conservateurs, et parce que nous leur avons apporté de nouvelles idées. L’essence de notre pensée affirmait que l’Amérique incarnait une puissance de Bien dans le monde et qu’elle n’était pas responsable  de l’antiaméricanisme, cette haine irrationnelle que notre pays inspirait à l’étranger alors qu'elle veut répandre la liberté et la démocratie.

Voyez-vous, nombre de gens qui ont été appelés « néoconservateurs » n’ont rien du tout en commun avec nous. Ils n’ont jamais appartenu à la gauche avant de passer à droite. Aussi ne répondent-ils pas à la définition stricto senso de « néoconservateur ». (..)
  
 

 

 D:  Vous avez soutenu – et soutenez encore – des bombardements contre l’Iran. Pensez-vous que le Président va agir dans ce sens ? Le rapport de la National Intelligence Estimate (NIE) de décembre 2007 n’a-t-il pas ruiné cette possibilité ?

P : Je voulais encourager l’administration Bush pour qu’elle ordonne des frappes aériennes contre l’Iran. Il est toujours possible qu’elle le fasse, même si cela semble de moins en moins probable. Et ceci à cause du rapport déshonorant de la NIE, lequel a désinformé La seule manière de stopper les Mollahs reste les frappes militaires. Je soupçonne les Israéliens de se préparer activement à cette éventualité, avec ou sans le soutien des Etats-Unis. Israël ne peut pas laisser l’Iran acquérir l’arme atomique. Certes, les conséquences d’une intervention militaire seront sévères, mais une bombe islamiste représenterait une menace plus grave encore.

D: En mai 2007, vous avez rencontré le Président Bush en privé et lui avait recommandé d’intervenir en Iran…

 

P : Au printemps 2007.

 (..) Je sais que la communauté du renseignement américain sape la doctrine Bush depuis le début, alors que son rôle devrait se limiter à rendre des analyses indépendantes pour aider le Président à faire ses choix. Régulièrement, la CIA et les autres agences secrètes remettent des rapports confidentiels à la presse afin de mettre le Président dans l’embarras.(..)

D : Les Israéliens ont fait décoller la chasse en septembre 2007 pour bombarder un site nucléaire syrien bâti avec l’aide nord-coréenne. N’est-ce pas la preuve que les sanctions tout comme les efforts diplomatiques sont vains lorsqu’il s’agit de traiter avec un Etat voyou ?

P: Absolument. Les sanctions ne vont pas fonctionner face à la détermination iranienne et la diplomatie ne parviendra pas à maîtriser les velléités nord-coréennes.

D: Si vous étiez conseiller du premier ministre d’Israël, quels conseils lui  donneriez-vous pour faire face aux dangers que connaît le pays actuellement ?

P : Je lui dirais ce que j’ai dit au Président Bush : la seule manière d’empêcher l’Iran d’acquérir la bombe atomique est de bombarder ses sites nucléaires. Ce n’est pas seulement une question de sécurité pour Israël, mais une question de survie.   

D: Comment l’Europe, et plus particulièrement la France, pourrait-elle  aider les Etats-Unis à gagner la Quatrième Guerre mondiale ?

P : Il est clair que l’arrivée de Sarkozy a changé l’image que nous avions de la France. J’ai trouvé remarquable les paroles de Sarkozy, selon lesquelles « il y a pire que bombarder l’Iran, c’est l’Iran avec la bombe ». Je ne sais pas s’il est prêt à mettre des actes sur les mots, mais il se dirige de toute manière dans la bonne direction. Parallèlement, je veux dire aux Européens : cessez d’apaiser les tenants de l’islamofascisme et alliez-vous aux Etats-Unis pour le combattre, parce que les fanatiques ne veulent pas seulement s’en prendre à notre pays, ils veulent la défaite totale du monde libre.

D : Quelle est votre vision de Barack Obama ?

P :  Je ne pense pas que l’Amérique puisse porter à la présidence un candidat aussi à gauche que Barack Obama. Un candidat qui tient des discours défaitistes sur l’Irak…

D : McCain est-il celui qui peut faire avancer les idées néoconservatrices aux Etats-Unis et dans le monde ?

P : John McCain est imprévisible.  Personne ne sait ce qu’il va dire ou faire. Cela dit, il est un domaine dans lequel il est très fort : la guerre. McCain reconnaît l’importance de la Quatrième Guerre mondiale, non seulement en Irak mais aussi en Iran, et je le soutiens pour cette raison. Il a parlé de l’islamofascisme comme du « défi fondamental de notre temps ».

D :  Quels sont vos espoirs pour le futur du néoconservatisme ?  

P : Le néoconservatisme comme je le définis a un avenir radieux devant lui. Certains pensent que le mouvement est mort, mais je ne le vois pas. Il n’y a pas d’autres voies pour vaincre l’islamofascisme que celle tracée par les néoconservateurs, et cela se sent dans le débat public. Même Barack Obama réaliserait qu’il n’a pas le choix. Quiconque se penche sur le défi de la Quatrième Guerre mondiale qui a débuté le 11 septembre 2001 comprend qu’il n’y a qu’une seule option : adopter les idées néoconservatrices, ou perdre la guerre.
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-20814784.html
http://www.reopen911.info/11-septembre/interview-dun-neoconservateur-influent/
On a bien essayé de tuer Nicolas Sarkozy
Ce sont des extrémistes israéliens
excédés par ses récentes décisions !

Sorcha Faal fr
Original : http://www.whatdoesitmean.com/index1111.htm

Le Service de la Sécurité Fédérale de la Fédération de Russie fait savoir ce jour au Premier ministre Poutine et au Président Medvedev que le président français Nicolas Sarkozy a « échappé de justesse » à une tentative d’assassinat, lors de son départ de l’aéroport israélien Ben Gourion (à Tel Aviv)  au cours d’une attaque qui s’est soldée par la mort d’un officier de sécurité français et d’un policier israélien.

Quant au récit « aseptisé » que la propagande occidentale fournit à ses peuples, au sujet de cette tentative d’assassinat de Sarkozy, nous pouvons le lire sur le site israélien [du quotidien Yediot Ahronot] Ynet News Service :

« L’incident a causé une grande frayeur durant la cérémonie (d’adieu), amenant des gardes du corps à éloigner précipitamment des lieux de hautes personnalités. Les voitures blindées du Président (israélien) Shimon Peres et du Premier ministre Ehud Olmert ont été très rapidement dépêchées sur le site de la cérémonie, et ces deux personnalités ont été éloignées de l’endroit.

En même temps, le Président français était promptement emmené à l’intérieur de son avion (privé), qui attendait sur la piste, par ses propres gardes du corps. Les circonstances de l’incident ayant été élucidées, les gardes du corps ont autorisé Peres et Olmert à monter à bord de l’avion (présidentiel français), où ils ont salué et souhaité un bon voyage à Sarkozy. »

Les analystes de la Sécurité russe affirment, par ailleurs, que cette « première version » des reportages médiatiques de la propagande occidentale, à savoir qu’un Policier des Frontières israélien se serait « suicidé » durant la cérémonie d’adieu à l’issue de la visite du Président Sarkozy est « rocambolesque », et qu’elle ne parvient pas à démentir cette tentative d’assassinat, étant donné que seuls, les policiers les plus formés et ayant le plus de « bouteille » sont autorisés à approcher des chefs d’Etat étrangers par l’Institut Israélien du Renseignement et des Opérations Spéciales, plus connu sous son acronyme hébreu de Mossad.

Ces rapports d’analyse des services russes insistent sur le fait que le Premier ministre israélien Olmert venait tout juste (la semaine passée) de prolonger le mandat du directeur du Mossad, Meir Dogan, pour deux années supplémentaires, en raison de la colère « extrême » de Dagan à l’encontre du dirigeant français, motivée par le fait que celui-ci a rétabli les relations entre son pays et le Liban et la Syrie, deux anciens protectorats coloniaux français.

La « colère » de cet extrémiste de droite israélien contre le président Sarkozy s’est transformée en « haine », poursuivent ces rapports, après le discours de Sarkozy devant la Knesset, au cours duquel il a affirmé que Jérusalem doit être partagée, et, comme nous pouvons le lire dans la dépêche du Washington Post News Service :

« Le Président français Nicolas Sarkozy a dit, devant le Parlement israélien, lundi, qu’il ne saurait y avoir de paix au Moyen-Orient tant qu’Israël ne serait pas revenu sur son refus de céder sa souveraineté sur certaines parties de Jérusalem revendiquées par les Palestiniens, défiant ainsi une des positions israéliennes les plus intangibles émotionnellement. »

A encore alimenter la colère d’Israël contre le Président Sarkozy fut la demande que celui-ci a adressée aux Israéliens de mettre immédiatement un terme à leur construction de colonies sur le territoire palestinien, ainsi que la précipitation dont la France fait montre, depuis récemment, à fournir des centrales nucléaires à ses alliés arabes (dont, notamment les Emirats Arabes Unis, la Jordanie et le Maroc).

Les analystes stratégistes russes indiquent que les factions de droite du gouvernement israélien sont susceptibles de se sentir « entièrement fondés » à assassiner le Président Sarkozy, étant donné qu’il est lui-même d’origine juive (et qu’il a perdu cinquante-sept membres de sa famille lors du génocide nazi), et qu’en vertu de la législation israélienne, il est un citoyen d’Israël et que, donc, en raison de ses négociations avec des ennemis d’Israël au sein du monde arabe, il est, toujours sous l’empire de cette législation, un traître.

Il convient de rappeler que les forces fanatiques de l’extrême droite israélienne ont souvent recouru aux assassinats par le passé, avec notamment, en 1995, l’assassinat du Premier ministre Yitzhak Rabin par le juif orthodoxe Yigal Amir, « motivé » par le fait que Rabin avait négocié les accords d’Oslo avec les Palestiniens.

Traduit de l'anglais par Marcel Charbonnier




400 ans de militarisme
au Canada :
Il faut que ça cesse !

Venez manifester le JEUDI LE 3 JUILLET à 10H00 AU PARC DE L’AMÉRIQUE FRANÇAISE afin de dénoncer la cérémonie du droit de cité et la parade militaire des Forces armées canadiennes!

La cérémonie du droit de cité donne la permission aux militaires du 22ième régiment d'entrer dans l'enceinte de la ville. Cette mascarade vise à mousser la popularité de l'armée au Québec et à faire la promotion de la mission canadienne en Afghanistan, il est de notre devoir d'agir pour rappeler notre opposition à cette guerre ainsi qu’à cette célébration qui donne le droit aux soldats de circuler librement dans la ville.

La guerre livrée en Afghanistan sous le prétexte de l'aide humanitaire n'apporte pas d’amélioration significative à la situation des Afghans et Afghanes. Motivée par des intérêts stratégiques et économiques, elle ne vise qu’à étendre le contrôle des pays occidentaux sur le Moyen-Orient.

Nous exigeons le retrait du droit de cité
Nous exigeons le retrait immédiat des troupes canadiennes d’Afghanistan
Nous exigeons la fin du recrutement et de la propagande effectuée par l’armée

Non prolifération
des armes nucléaires


http://www.armees.com/Non-proliferation-des-armes-nucleaires-Pourquoi-moi-e
Le Traité de non prolifération des armes nucléaires ne fait pas
partie des souvenirs que les soixante-huitards revendiquent. Pourtant,
c’est en 1968 qu’il a vu le jour.
Par Jean-Marc Trappler - extraits
Adopté par l’ONU en juin 1968, ce Traité devait constituer une sorte
d’assurance dont les promoteurs, détenteurs de l’arme nucléaire,
promettaient de tout mettre en œuvre afin de limiter la prolifération
aux seuls membres du club et empêcher par tous les moyens, l’accès au
feu nucléaire par toute autre puissance. Les signataires s’engagèrent
ainsi à ne pas se doter de la bombe ; parmi eux, certains ont succombé
à la tentation. Libye, Irak, Afrique du Sud, Taiwan et Corée du Nord
pour ne nommer que ceux-ci.
L’Inde et le Pakistan se sont calmés en la possédant. 
Tout comme Israël, ils n’étaient pas signataires
du Traité. Des failles ? Pas vraiment puisque l’on peut considérer
que ces pays contribuent,
du fait de leur nucléarisation militaire, au
maintien d’un certain équilibre durable
dans leurs sphères
d’influence à défaut d’une paix jamais acquise.
Ce Traité ne joue plus son rôle premier, il a besoin d’être
revisité et plus précis quant aux conditions de son application.
C’est interdit de « proliférer » – point – cela ne veut plus
dire grand-chose. Il conviendrait donc de réexaminer non pas les
conditions de nouvelles adhésions, voire d’entériner certaines
situations, mais de
réduire en premier lieu les stocks existants
jusqu’à un équilibre rapidement chiffré afin d’en neutraliser les
emplois potentiels
. Cela est utopique, car légiférer sur le nombre et
la puissance des bombes n’est pas un facteur d’équilibre.
Américains et Russes possèdent les arsenaux les plus considérables,
et on ne sent pas vraiment, de leur part, d’engagement à les réduire,
très occupés qu’ils sont à réduire les temps de voyage des
missiles qu’ils se destinent afin d’empêcher toute interception et
deuxième frappe. Au taux du rouble, le dollar prend de l’avance…
Aucun traité ne nous mettra à l’abri de la folie d’un groupe
terroriste ou état voyou qui nous enverra une bombe sale prête à
exploser, à bord d’une barge propulsée par de vieux moteurs Diesel
dans le port de Saint-Tropez. Les cibles ne manquent pas. L’imagination
non plus.

Avec le recul, on peut dire que « ça a marché »
Globalement, ce Traité a été respecté. Il mériterait cependant
quelques rénovations. On a pu observer que des pays se sont retirés du
traité juste après avoir atteint le seuil de réalisation de l’arme
nucléaire, accédant ainsi, « légalement » à la bombe.

Interdire l’enrichissement d’uranium

Au nom de quoi  pourra-t-on s’opposer à ce que l’Egypte et la Turquie
- par exemple - ne décident de se doter de la bombe sous couvert d’un programme 
civil donc légal ? Sans entrer dans les détails,
passer du nucléaire civil
au nucléaire militaire est affaire d’enrichissement d’uranium ; et
c’est sur ce point que la vigilance du traité doit s’exercer.

Quelles sanctions pour les contrevenants ?
On pense bien sûr à l’Iran. De sanctions en sanctions, l’Iran
s’enfonce dans l’irrémédiable. Tout a été tenté. Sanctions
économiques et financières sur les pôles les plus importants de son
économie. Sanctions la privant de ses revenus énergétiques. La gamme
des sanctions est large et ce n’est pas fini. Mais jusqu’où peut-on
ne pas aller ? Si, demain, nous avons, sur le même exemple, non plus deux
mais dix pays tentés par l’aventure du nucléaire militaire, aura-t-on
encore la patience que nous avons développé avec l’Iran ? Faudra-t-il
rapidement intervenir de façon musclée pour empêcher toute
velléité nouvelle d’enfreindre le Traité
? Tout ceci n’est
qu’une question d’évaluation de la menace et repose – aujourd’hui
et pour longtemps – dans les mains seules des américains même si
l’ONU semble diriger les débats.
L’embrasement de la région n’est souhaitable pour
personne, l’Iran abuse de cette crainte, à n’en point douter.
Les américains étaient prêts à bombarder mais, stupeur, la CIA,
jetant sur la table du président un rapport de 2003 attestant de
l’abandon du programme militaire par l’Iran fit rengainer à Bush son
arsenal, penaud mais pas vaincu.

Un remake de l’Irak venait d’être évité avec des conséquences
dont on a même pas idée ici en Europe. Bref, la diplomatie a encore de
beaux jours dans la région si les faucons sont disposés à la laisser
œuvrer. (..)
Une solution : « dénucléariser les régions à problèmes »

C’est une solution qui ne tient que si la région concernée est
exempte de nation détentrice de la bombe. Quid donc d’Israël dans la
région à laquelle on pense, ce sera difficile à moins d’obtenir des
assurances que seules les « grandes puissances » pourraient apporter.
Mais comme personne ne s’entend vraiment, cela restera un casse-tête.
En attendant, le Traité rouille dans les silos. Moscou et Washington
s’entendant à le faire oublier tout en lorgnant les meilleures
positions dans la région, Moscou s’employant à recouvrir des
parcelles de sa puissance passée et Washington à poursuivre l’œuvre
entreprise…
Et la France dans tout cela ?
Loin des énormes stocks des deux super puissances en la matière, Russes
et Américains, elle organise et modernise sa force de dissuasion sans
intention de remettre en cause son format.
Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte
responsabilité de l’auteur.

Le film "the 4th world war"
sur le réseau Edonkey

Le collectif du CMI Marseille a participé l'an dernier à la traduction du film "the fourth world war" http://www.bignoisefilms.com/4ww/http://marseille.indymedia.org/news/2004/09/1237.php  
dans l'objectif d'en proposer une version sous-titrée en français. Après maintes péripéties, il est possible de télécharger ce film sur le réseau Edonkey (utilisateurs de logiciels en xyz"mule" ou xyz"donkey) pour ce faire, copiez les liens e2dk suivants dans votre logiciel de peer to peer. Le film est au format divx, et les sous-titres peuvent être lus par la plupart des logiciels qui permettent de lire les divx (mplayer sous linux, bsplayer sous windows, ? sous mac). En général il suffit de faire "clic droit" puis "charger les sous-titres".
le film:
ed2k://|file|the_4th_world_war__quatrieme_guerre_mondiale__bignoise_production__french_sub_available__vo_.avi|724062208|ff12926cdff6951bd7bbcf1b5618aed8|/

les sous-titres:
ed2k://|file|la_quatrieme_guerre_mondiale__4th_wold_war__sous_titres.srt|66235|12456502674fd326df6df7b4ea21024b|/


Ce film, à travers une approche ésthétique, parcourre les luttes qui se livrent aujourd'hui sur la planète contre le néolibéralisme, des grèves de Corée au soulèvement du Chiapas en passant par les privatisations en Afrique du Sud, Gênes, l'Argentine... La multitude émergeant à l'ombre des partis et des institutions.


Merci au blog panier à crabes pour cette info.