Les trois facettes du salafisme

Le chemin de la vie n'est rien s'il est sans lien avec le chemin de la vérité.

Le chemin de la vérité est vain, s'il n'indique pas le chemin vers Dieu.

La vie, la vérité, le salut sont écrits, noir sur blanc dans le Coran.

À la lettre. Et la lettre suffit pour s'orienter dans la vie.

Nul besoin de faire de l'esprit, d'interpréter sous peine de passer à côté !

La Loi dit qu'il faut observer  la Loi. En toutes circonstances.

Car en islam, le devoir n'est pas une redevance mais une puissance :

"ça me libère de moi et ça renforce ma Foi en toi Seigneur".

C'est le préalable pour comprendre ce que c'est qu'un salafiste.

C'est un islamiste intégriste, rigoriste extrémiste qui ne conçoit l'être qu'auprès de ses ancêtres, les premiers compagnons du maître.

Il s'efforce car il n'y a pas plus digne effort, de retrouver la force des anciens pour renouer avec le ciel qui a vu naître la parole de Dieu sur terre.

Mais le Salafisme est un prisme à plusieurs facettes.

La première est éthique. C'est ce qu'on appelle le quiétisme.

C'est la Foi de celui qui ne se soucie que du salut de l'individu, de ce qu'il doit et de ce qui lui est dû.

La seconde facette est politique. C'est ce qu'on appelle le réformisme.

C'est la volonté de réconcilier l'éthique et la politique et d'appliquer la Loi de Dieu au cœur de la cité.

La troisième facette est théocratique. C'est ce qu'on appelle le Djihadisme.

C'est l'islam qui repart à la conquête de toute la planète.

Des âmes et des armes qui estiment que le règne de Dieu est loin d'être obsolète... il est même révolutionnaire au sens étymologique de retour à un état originel.

C'est cette troisième facette qui a dégénéré en terrorisme et discrédité un peu, beaucoup l'islam.

C'est la seule que l'Occident a retenu pour faire ses emplettes. Et réordonner géopolitiquement le monde pour en faire un marché unique et laïc !

Travestissement qui n'a rien de canonique... ni de coranique.

Il est économique... voire apocalyptique !