Les Anglais auraient abordé les négociations du Brexit en amateurs. Ils auraient compté sur la division européenne. Mais, pour le moment, les Européens sont d'accord pour ne pas être divisés. Voici ce que l'on entendait chez France Culture, hier matin. (Et si cela faisait déjà pas mal de temps que les Anglais étaient des amateurs ? Mouches du coche d'un développement économique auquel ils n'apportent rien ?)
On disait aussi qu'il y avait eu méprise. L'Angleterre est entrée dans l'Union européenne pour son marché. Elle ne voulait pas du projet fédéral qui va avec. La négociation du Brexit tourne toujours autour de cette question : comment avoir accès au marché européen, sans aucune contrainte ?
Et si le projet européen était autre chose qu'une contrainte ? Il a été créé pour faire la paix. Mais peut-être que cette paix n'est pas qu'une question de nationalismes. Peut-être aussi est-elle une question de marché. Sans la crise de 29, y aurait-il eu Hitler ? Et si le marché avait besoin d'une superstructure ?