l'occasion de nombreuses interrogations, que ce soit en institutions
sanitaires, médico-sociales, en prison, dans la rue …
Le quotidien est fait de situations où la banalité apparente est le support
de questions existentielles auxquelles il est bien difficile de répondre dans
l'instant, l'octroi d'une cigarette revêtant la même importance qu'une
réponse sur le devenir après la mort ou la réalité d'un complot persécuteur.
L'interlocuteur désemparé va alors se réfugier derrière son statut, le
règlement intérieur, tout protocole bienvenu, la loi … pour ne pas « répondre »,
évitant ainsi la difficulté, mais aussi une possibilité de rencontre, se privant
d'une occasion de transfert.
Transformer cette vie quotidienne en outil de soin est bien plus constructif
et dynamisant.
La vie quotidienne comme source inépuisable de messages adressés, comme
possible lieu de rencontre, comme chemin vers l'autre, comme facteur de
changement.
Cet engagement dans l'aventure relationnelle s'appuiera sur un collectif à
construire, une formation initiale et continue centrée sur la psychopathologie,
les sciences humaines, sur une analyse permanente du dispositif institué et
des processus instituants et créatifs … outils travaillés par le mouvement de
psychothérapie institutionnelle.
Cette lecture psychopathologique du soin quotidien pourra ainsi constituer
une boussole, un repère pour toute personne ayant une fonction soignante.
Venez participer à la construction de cette boussole lors des journées de
l'AMPI, mais attention c'est un objet rare : Ne la perdez pas !