Je fume, de temps en temps, je fume de gros cigares cubains, et j'aime ça, pour moi c'est un vrai plaisir, le goût du tabac ne ressemble à rien d'autre, un mélange de bois, de terre, de cuir et du cou qu'on embrasse, un truc inexplicable pour qui n'aime pas ça. Je ne fume pas en publique, je fume quand je suis seul, une sorte de plaisir égoïste ou tout doit être parfait autour de moi quand je fume, je veux dire par là que je ne veux surtout pas qu'on m'emmerde, je ne veux que rien ne vienne perturber le plaisir que j'ai à fumer. Je ne supporte pas le regard de ceux qui ne fume plus et qui vous dévisage comme si vous étiez un pestiféré, jaloux que vous puissiez en griller une de temps en temps alors qu'eux sont impuissants et ne peuvent fumer qu'à la chaine ou pas du tout, le même regard que nous lancent les végans quand on bouffe un steak, le regard qui fait de vous un renégat. Ce n'est pas que j'en ai contre les non fumeurs, ni contre les végans, je ne veux tout simplement pas que l'on vienne troubler mon plaisir, parce que mon plaisir m'est précieux, il fait de moi un être humain. Un être humain avec ses failles et ses tourments, ses joies et ses petits bonheurs, comme tout le monde. Alors, les pisse-vinaigre, les bien pensants, ceux qui croient que leur manière de vivre est la seule, les étroits d'esprit et les frustrés, allez vous faire cuire un œuf (même si vous êtes vegan) !
J'ai trouvé cette mini-série de films que j'adore, 15 court-métrages, beaux, romantiques, emplis de tristesse et de joie, ils tournent tous autour de gens ordinaires, qui fument une clope. Fumer pour décompresser, ça s'appelle Smoke Breaks in America, (Pauses clopes en Amérique) de Sky Rico, Vous devriez les regarder car elles sont formidables, ces histoires courtes !