Accepter d'être d'humeur plus sombre, en certaines circonstances et à certaines périodes de la vie peut permettre d'aller mieux à plus long terme, concluent ces psychologues de l'Université de Californie - Berkeley. De la même manière que la pression de proches pour un optimisme sans faille peut avoir l'effet inverse, avoir mauvaise conscience ou ne pas accepter ses baisses de moral peut renforcer encore les humeurs négatives. Bref, il n'y a pas de honte à être triste ou de mauvaise humeur ! C'est " l'acceptance émotionnelle ".
" Nous constatons que les personnes qui acceptent leurs émotions négatives éprouvent moins d'émotions négatives et présentent, globalement, une meilleure santé psychologique ", explique l'auteur principal de l'étude, Iris Mauss, professeur associé de psychologie à UC Berkeley. Ces chercheurs spéculer sur le fait que l'acceptation des émotions négatives parce qu'on leur accorde alors moins d'attention, permet de les désamorcer.
L'étude, menée à l'UC Berkeley a testé ce lien entre l'acceptation émotionnelle et la santé psychologique chez plus de 1.300 adultes. L'analyse confirme que les personnes qui résistent généralement à reconnaître leurs émotions les plus sombres, ou à les juger durement, peuvent finir par se sentir plus stressées psychologiquement. En revanche, les personnes qui acceptent d'éprouver des sentiments comme la tristesse, la déception et le ressentiment signalent moins de symptômes de troubles émotionnels et de l'humeur.
Aborder sereinement ses propres réactions émotionnelles négatives : cette acceptation apparaît importante pour le bien-être général : les personnes qui acceptent les émotions négatives sans culpabiliser sont mieux en mesure de faire face à leur stress.
Équipe de rédaction Santélog