PDC et radicaux : le vide-greniers

Publié le 28 juin 2008 par Kalvin Whiteoak

Ils sont mignons le longiligne Christophe Darbellay, ex-futur éventuel conseiller d’Etat valaisan meurtri mais “back” (Darbi is back !! selon lui, il était donc parti ?) et Fulvio Pelli, le président des radicaux: ils trouvent et l’un et l’autre le même weekend de très étranges vertus soudaines aux dissidents UDC.

Par ici la bonne soupe donc. On se dirait franchement aux soldes, comme si les dissidents en question étaient à louer ou à donner contre bons soins. En fait les partis centristes en perte de vitesse et d’orientation ne trouvent rien de mieux pour “rafraîchir” leurs idées et leurs bobines que de faire de la retape à quatre sous dans les rangs des ex UDC.

Il faut ajouter bien sûr que chez ces gens-là, Monsieur, le pognon ne manque pas… et pourrait avantageusement permettre des augmentations de salaires à ces édiles fédéraux qui finalement ne brillent ni par leur justesse de ton ni par leurs idées personnelles. Déjà que les radicaux ont dû se résoudre à aller pomper des têtes pensantes chez les libéraux. Et que les PDC se prennent les pieds dans le tapis chaque fois qu’ils l’ouvrent.

Les voies du seigneur sont impénétrables, disent-ils. Mais ce n’est pas en forçant l’entrée qu’on parvient au but, c’est grâce à des idées un peu nouvelles et qui montrent l’intérêt d’un parti pour un peuple et ses institutions, plutôt que pour les seuls membres influents de telle ou telle faction.

Les radicaux de leur côté ont une histoire brillante au service du pays. Mais actuellement, et compte tenu notamment de la présence de leurs deux pachydermes somnifères et somnolents au Conseil fédéral, ce n’est vraiment ni brillant ni historique, c’est misérablement nul.

Une suggestion : que Darbellay et Pelli s’inscrivent chez les dissidents UDC, ça rajeunira les cadres et rafraîchira les idées des PDC et radicaux.