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Elle est bien loin d'être une drogue festive et peu addictive: la prise - même occasionnelle - de cocaïne multiplie par sept le risque d’AVC et augmente les risques d'infarctus à court et à long terme en plus des lésions neurologiques et troubles du comportement qu'elle peut engendrer à vie. Une prolifération de consommation a notamment été constatée dans nombre de pays anglo-saxons touchant de plus en plus d'adolescents.
Depuis les années '90 le prix de la cocaïne a été divisé par deux et cette démocratisation illicite a permis l'accessibilité à plus de personnes vulnérables. En France l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur l'augmentation importante des intoxications à cette drogue, ainsi que sur la sévérité des cas irréversibles. Une recrudescence qui serait liée à sa pureté. Pour l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) les chiffres parlent d’eux-mêmes: le taux moyen de pureté des échantillons saisis dans la rue se situait en 2011 à 27% pour passer en 2016 à 51% et encore plus en 2017.
Les décès par overdose se multiplient de façon inquiétante, ainsi que la pluralité des intoxications dont la Haute autorité de santé (HAS) rappelait en 2016 que "le traitement de l'intoxication aiguë par la cocaïne consiste principalement à agir sur les symptômes engendrés par la consommation, tels que l’hyper-excitation physique et psychique, l'anxiété ou les hallucinations. Il n’existe, à ce jour, aucun antidote spécifique du surdosage (overdose) en cocaïne".
L'actrice américaine Tallulah Bankhead disait: "Tu ne sais pas de quoi tu parles. Je te dis que la cocaïne ne crée pas d'habitude. Et je sais de quoi je parle. J'en prends depuis des années!".
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