Concernant le golf national, il est possible pendant l’open de découvrir sous une tente d’exposant, le travail réalisé sur le golf. On peut y voir ainsi qu’il y a des orchidées, des cloportes, des chauves-souris et des renards même une renarde sur un départ qui aime les gâteaux. Il y a un peu plus d’une semaine une équipe de plongeurs est descendu dans l’obstacle d’eau à côté du 16 et y a trouvé une moule d’eau douce estimée de 18 ans. Ils ont ainsi vu l’état des plans d’eau : pas bon du tout. Faits à 3,50 mètres, il ne sont plus qu’à 2 mètres car les résidus des tontes de green sont jetés dans ces plans d’eau. Cela forme une couche épaisse d’une vase compacte où rien ne se développe excepté le plancton végétal. Seul 40 cm d’eau sont visibles, la lumière passe, après c’est l’abysse. Les plongeurs ont trouvé la moule super star en aveugle. Une alerte a été émise au Directeur pour faire comprendre que d’ici 15 ans, les obstacles d’eau seraient qu’une mare croupissante. Du coup, les résidus de tonte ne sont plus jetés à l’eau. D’ailleurs au lieu de les appeler obstacle du 16 ou 18, ils vont reprendre de jolis noms pour laisser la nature reprendre un peu ses droits. Des livrets ont été publiés, « naturellement golf », « naturellement golf l’eau » et un troisième sur la biodiversité est en préparation. Si vous allez à l’open, n’hésitez pas à vous arrêter sur ce stand car c’est très instructif et Pierre Noël, chargé de recherches au CNRS er Responsable du département Milieux et peuplements aquatiques vous en apprendra encore plus que moi. D’ailleurs une légende urbaine dit qu’il y a eu un lâcher de vipères sur un golf de bord de mer mais c’est totalement absurde car pour trouver 10 vipères c’est déjà une croisade. Enfin si vous avez des témoignages sur les jolies plantes et animaux du golf national, même une photo de la super renarde gourmande, il est intéressé, envoyez le lui.