Lui, c'est Khanjar Jbeli, " L'empereur à pied' , fondateur, en ce milieu du XIXe siècle d'une dynastie à laquelle il impose un bien contraignant diktat, à savoir que seuls les fils aînés de chaque branche.3. aînée - forcément - pourraient se marier et enfanter. Ainsi héritage et terres seraient sauvés de toute dissémination.
C'est à cette malédiction que le nouveau roman de l'écrivain libanais, Charif Majdalani, va s'attacher, observant son application, à chaque génération et les effets de sa non-observance. Ecartés d'héritage, les branches cadettes vont parcourir Mexique, Italie, France et même Belgique, qui toujours sentiront peser le poids du sortilège ancestral, du "Serment de l'Arbre sec" et , partant, de la tragédie.
L'"empereur à pied " avait tout prévu, sauf sans doute, le simple droit à l'accomplissement, au bonheur...
A Elter
L'empereur à pied, Charif Majdalani, roman, Ed. Seuil, 17 aoput 2017, 398 pp