Voici ce que me disait K. Graf Durckheim en 1970 : « Je rencontre de plus en plus de gens qui sont intéressés par les pratiques méditatives. La plupart sont poussés par un malaise intérieur. La situation actuelle de l’homme occidental est une forme d’existence qui l’éloigne de plus en plus de sa vraie nature, sa nature essentielle. L’esprit occidental a créé une civilisation qui invente tout ce qui est possible pour que l’homme gagne en liberté. C’est le monde des objets et des techniques auquel l’homme se sent obligé de s’adapter. En s’adaptant l’homme devient lui-même un ... objet. Un objet qui se doit d’être performant et qui pour cela est réduit à ce qu’il sait et sait faire. Mais il est méconnu dans ce qu’il « est » ; l’homme-objet a effacé l’homme-sujet qui alors suffoque et crie ... j’étouffe ! Le mot méditation répond à cette souffrance et à cette nostalgie : « Laissez-moi souffler. Laissez-moi respirer ! ». Karlfried Graf Dürckheim
Aux personnes intéressées par la méditation de pleine attention - que Dürckheim propose à l’homme occidental à son retour du Japon (en 1947), après une immersion d’une dizaine d’années dans le Zen (le kanji "zen" signifie : méditer) - nous suggérons la lecture de ces quelques ouvrages : Le centre de l’être - K.G. Durckheim (propose recueillis par Jacques Castermane) - ed. Albin Michel Méditer: Pourquoi et Comment - K.G. Durckheim - ed. Le Courrier du Livre Le zen et nous - K.G. Durckheim - ed. Le Courrier du Livre Comment peut-on être zen ? - J. Castermane - ed. Le Relié La sagesse exercée - J. Castermane - ed. Le Relié ****