Une bronchite m'a punchée sur le bord de mes envies. Plus d'un mois. Je n'ai pas pu marcher à la nordique, nager, randonner, faire des courses, me promener pour une touche sucrée du soir ou m'enfermer dans une salle obscure. Je n'ai que peu dormi (assise pour quelques quarts d'heure volés à la toux), puis presque allongée pour des demi-heures, puis des heures.
Fébrile, je me suis trainée d'un lit à un canapé, angoissant de la nuit future. Je me suis trainée vers le médecin plusieurs fois, jusqu'à la voiture pour passer d'un intérieur à un autre.
Bon, je n'ai pas perdu l'appétit.
Mes jambes et mes pieds n'ont presque pas bougé... mais j'ai fait des abdos (oui, oui en toussant) et maintenant douleur intercostale.
Alors, l'un dans l'autre quand on me demande si les vacances sont bonnes, je dis que les prochaines seront mieux. Mais le lutin s'est amusé, seul dans l'eau pendant des heures, avec sa grand-mère, avec sa tante et beaucoup avec son cousin.
mais j'ai lu presque tous les poches ce que j'avais emmené, mais j'ai joué fièvreuse ou non. Rummikub, Chromino.
J'ai emmenée de quoi me tenir en forme cet été, ce n'est pas de ce matériel dont je me suis servie le plus mais bien de ma tasse isotherme, remplie trois fois par jour et me suivant partout partout.
Et puis quelques devoirs de vacances pour le lutin, "Les petits devoirs CM2" de La librairie des enfants, des révisions issues des manuels de la Méthode de Singapour.
J'avais prévu aussi quelques travaux de recherche, méthode de langue en allemand, préparations concernant les leçons d'histoire sur l'Antiquité.
Et puis il y a les fous rires, les bonbons sensations thermiques (que je lui pique), les bonbons à la mode de Harry Potter - goût jus de chaussette, couche pour bébé, pâté pour chien par exemple cotoyent vanille, réglisse - (que sa grand-mère lui pique).
Et puis des thés et des boissons chaudes toujours et encore plus... avec des dessous de tasses que le crapouillot confectionne patiemment.
Et puis après quatre semaine transie jusqu'aux os, enfin, les pieds dans l'eau, pas loin de lui. Juste les pieds dans l'eau, juste ce plaisir de l'eau et des doigts de pieds se tordant et faisant crisser les coquillages. Le bonheur. Un petit mais volé dans une période morose.