Emblématiques d'une époque, les publicités peintes sur les murs refont leur apparition sur les murs de New York. À l'ère du tout numérique, où les écrans semblent grignoter le moindre espace, ce retour est aussi inattendu que rafraichissant.
Le retour improbable des publicités peintes sur les murs à New York #AFP pic.twitter.com/bKVj7zycgF
- Agence France-Presse (@afpfr) 15 août 2017
Depuis plusieurs mois déjà, on les voit refleurir sur les murs de la Grosse Pomme. Si la pratique n'a jamais véritablement disparu, elle était devenue anecdotique. Pourtant, Colossal, l'entreprise référence en la matière aux États-Unis, s'est lancée en 2004, alors que la pratique semblait déjà passée de mode. Il faut dire que la technique prend du temps et le résultat reste incertain.
" La technologie prenait le dessus et il n'y avait plus de besoin. Tout le monde s'en foutait " raconte Paul Lindahl, le co-fondateur de Colossal, à l'AFP. " C'était cher. C'était lent. Vous ne saviez jamais ce que vous auriez à l'arrivée ", concède-t-il. " Je ne savais pas s'il y avait un avenir là-dedans. Je savais simplement que j'adorais ça. "
Mais plus qu'un effet de mode, la publicité sur peinture s'est répandue : " Nous avons créé un 'revival' ", s'enthousiasme même Justin Odaffer, peintre depuis 7 ans chez Colossal.
Et les passants lui donnent raison puisque ces œuvres sont régulièrement prises en photos pour finir par alimenter les réseaux sociaux tels qu'Instagram. La popularité toujours plus grandissante du street art ne doit pas y être étrangère.
Mais la hype a un coup : 40 000 dollars en moyenne pour une publicité peinte réalisée par Colossal, réalisée en 4 jours.
Crédit photos : Colossal