SURVEILLANCE - On n'a pas fini de te présenter des Anglais à guitare cet été. Aujourd'hui : George Ogilvie.
On te jure qu'on ne le fait pas exprès. Vraiment. Mais nos errances nocturnes sur Spotify et Youtube nous mènent toujours tout droit à des voix qui nous touchent. Et après coup, on découvre qu'ils sont anglais, qu'ils sont guitaristes, qu'ils sortent de merveilleux EP et tournent de belles sessions avec nos chouchous des vidéos (7 Layers & Mahogany en tête). Bref, on n'y peut rien si George Ogilvie nous a tapé dans l'oreille. C'était écrit.
Les premières vidéos apparaissent il y a 2 ans. Parmi elles, des reprises : First Aid Kit, Rae Morris, et plus tard Mac Demarco. Tu apprécieras les références. On te plante le décor.
Un de plus. Et tant mieux.
Il a 23 ans et comme beaucoup d'autres, avance à coup d'EP et de titres distillés sur la toile. Avec toujours une esthétique soignée, élégante, à coup de lacs et de verdure. Il n'y a pas à dire, la génération d'aujourd'hui sait comment incarner sa musique.
Tu auras le droit de nous demander ce qu'ils ont de si particuliers, au final, tous ces guitaristes qu'on te présente cet été. Ou ce qui les distingue les uns des autres. Je veux bien admettre sur ce point que George Ogilvie ne déborde pas d'originalité, que son travail peut se fondre dans la masse des folkeux indé et être vite oublié par certains. Seulement voilà, l'espace des quelques minutes que durent ses chansons, on ferme les yeux, et on se laisse porter. C'est beau. C'est simple. C'est délicat.
Et si ça ne te plaît pas, ma foi, tu pourras toujours aller écouter Despacito.