Une année de seconde au lycée Condorcet, avant guerre.
Tout le monde y portait un surnom. On est plus mal pensant qu'aujourd'hui : il y a le "nègre", le "Juif". Mais aussi le "royaliste", "bigloteux" (myope), les "sommeilleux" (endormis au fond de la classe), "rouquinoff" (roux), etc. Les enseignants et le personnel administratif aussi ont un sobriquet.
On les découvre, au cours du livre, moins sots et indifférents qu'on le croyait. Car, comme l'indique le titre, le lycée de ces temps oubliés était un univers clos.