Résumé :Une falaise au bout du chemin des douaniers, quelque part dans le Pas-de-Calais. Le printemps, impatient, se donne parfois des airs d'été. Un homme attend une femme, sa voiture à l'arrêt. Quand, enfin, elle arrive, c'est pour lui annoncer que leur relation, c'est fini. Fi-ni ! Que la dernière fois, elle n'aurait pas dû. Que les enfants... Que son mari... Que... Le final classique d'une histoire d'adultère, quoi ! Elle repart. Il reste là. Sur cette falaise. « La falaise aux baisers volés », comme il l'appelle. Lui, c'est Martin. La bonne trentaine. Il travaille dans une compagnie maritime. Elle, c'est Virginie. Pas loin des quarante. Elle est vétérinaire. Ils sont frère et sœur. Et ils s'aiment. Ils s'aiment d'un amour fou, passionné, ravageur. Interdit. Leur relation porte un nom, un nom tabou : inceste. Tout a commencé alors que Virginie avait 18 ans et Martin 16. Un jeu d'adolescents curieux. Puis chacun d'eux a cherché à fuir cet amour interdit. Elle dans un mariage confortable. Lui en acceptant, des années durant, un poste à Abu Dhabi. Mais, dès son retour voici quatre ans, leur relation a repris. Plus forte, plus passionnelle encore. Aujourd'hui, elle veut arrêter. Elle parle de leur relation comme d'une drogue qui les détruit peu à peu. Elle a raison, bien sûr. Mais les corps ! Mais les corps !...Mon avis :L'indivision parle du sujet sur l'inceste. Le frère et la sœur ont hérité d'une maison à Étretat. Martin est célibataire, il ne veut pas vendre leur bien en commun. Virginie veut vendre, trop de souvenirs néfastes sont présents. Elle veut mettre un terme à cette relation incestueuse qu'ils entretiennent depuis leur adolescence. Malgré l'attirance physique qu'ils ont tous les deux, les complications s'accentuent, une situation de plus en plus dure à vivre. Je en trouve pas que ce soit de l'amour qu'ils ressentent, mais plus une attirance physique.Et dire que le mari de Virginie l'a compris petit à petit qu'il avait un rival : son beau-frère. Les dessins et les textes ne sont pas vulgaire, mais la compréhension est bien miss en scène. Genre la maison d'enfance avec tous les souvenirs de leurs premier ébats amoureux, et le mari de Virginie qui est cocu. Quand je vois la couverture de la bande dessinée on dirait un couple avec des sentiments qui sont éperdument amoureux.