Depuis que je l'ai vu je suis triste mais comme en paix sur écran large bien-sûr à la sortie on n'arrive pas à comprendre et à aimer les hommes on préfère indubitablement les singes, c'est curieux comme sensation même ceux qui parlent en langage des signes et pourtant chez les singes aussi il y a de la haine de la violences des traitres des craquants tout de suite comme Maurice ou le presque drôle avec son anorak et son bonnet. Je crois qu'il y a plein de lectures possibles de ce film et c'est cela qui est très fort rien ne nous semble imposé. On est spectateurs passifs mais non manipulés. Et puis il y a Cesar un véritable grand héros chef intelligent lucide perspicace mais si triste qu'il irrigue comme toute notre sentimentalité. En vrai les grands singes vont tous disparaître sauf ceux des parcs naturels dans le meilleur des cas et cela me rend aussi triste que lui... car nous sommes implacables et sans raison dans l'ensemble... Pour ça, je ne nous aime pas, comme si, nous serions devenus plus civilisés, si seulement nous avions gardé intacte une part d'animalité...