Le Journal de Jules Renard est d’une lecture jouissive. On partage ensemble quelques-unes de ses notes. Parcourons l’année 1897. Bon amusement !
1897
22 janvier :
Une femme intelligente doit nous laisser nos rêves
8 avril :
La prudence n’est qu’une qualité : il ne faut pas en faire une vertu.
23 mai :
Comme il fait bon ! Je rafraîchis à l’air toutes les idées que j’ai puisées ce matin dans mes livres où l’on étouffe.
9 juin :
Ce n’est point parce qu’il y a une rose sur le rosier que l’oiseau s’y pose : c’est parce qu’il y a des pucerons.*
13 juin :
Rien ne vieillit comme la mort d’un père
30 juillet :
Baie. Sa poupée est morte hier, mais aujourd’hui elle va mieux.
29 septembre:
Des hommes ont l’air de ne s’être mariés que pour empêcher leurs femmes de se marier avec d’autres.
30 septembre :
La vieillesse, c’est quand on commence à dire : « Jamais je ne me suis senti aussi jeune. »
3 décembre :
Mettre les points sur tous les i de l’infini.
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