10 août 2017 par martin goyette
Carolina Castro a écrit un bel article sur le leader optimiste. Celui-ci est publié par l'ordre des CHRA (" Quelle place accorder à l'optimisme "), mais il faut être membre de l'ordre pour y accéder. Voici toutefois le résumé des 6 qualités énoncées par madame Castro pour définir un leader optimiste :
- Savoir écouter : Être attentif à l'environnement, se montrer curieux, valoriser les échanges de points de vue, comprendre les besoins et enjeux avec ouverture d'esprit. Tout ce qui peut créer un climat de confiance pour la proposition d'idées nouvelles est bénéfique.
- Être orienté vers les relations : S'intéresser réellement aux autres, aimer découvrir leurs forces, avoir assez confiance pour déléguer, favoriser la contribution individuelle et le travail d'équipe, reconnaître les bons coups.
- Stimuler : Inciter au développement et au dépassement de soi et de groupe, encourager les apprentissages et combattre le surplace en invitant à sortir de sa zone de confort, toujours viser l'évolution. Ça ressemble à une culture d'apprentissage.
- Faire confiance : Oser se montrer vulnérable et transparent avec l'équipe, clarifier les attentes et ne pas cacher ses émotions.
- Savoir dédramatiser : Conserver son calme dans la turbulence, utiliser l'humour pour détendre l'atmosphère, faire preuve d'intelligence émotionnelle.
- Voir un avenir favorable : Envisager le futur avec créativité, identifier les opportunités plus que les obstacles, avoir une vision d'ensemble, croire en la puissance du collectif (de l'équipe), briser les silos pour faciliter l'action.
Étant donné l'importance sociale du rôle des organismes caritatifs, ses qualités sont selon moi encore plus cruciales en philanthropie qu'ailleurs. Sans trop généraliser, j'aurais tendance à croire qu'il manque de leaders optimistes en philanthropie. Probablement à cause de la peur de prendre des chances, on valorise davantage le conservatisme que l'innovation. Est-ce que de potentiels leaders optimistes se retiennent? Difficile de ne pas imaginer l'impact négatif sur les employés en philanthropie qui déplorent souvent l'immobilisme de leur organisme. Est-ce aux conseils d'administration que revient la responsabilité d'encourager l'optimisme?