Inscription à un Ironman, à un 70.3 (pour les non spécialistes c'est un half-Ironman), c'est l'occasion de tenter une nouvelle relance. Evidemment, je vais vous parler de... triathlon. Pour changer. La préparation pour l'Ironman de Taupo en mars dernier (j'ai l'impression que c'était il y a tellement longtemps) m'a clairement remis sur une bonne dynamique au niveau de l'entraînement. Cette dynamique m'a bien évidemment fait naître (ou renaître) certaines envies. J'ai donc cliqué.. cliqué et encore cliqué. Résultat, plusieurs inscriptions pour des courses plus ou moins exigeantes avec en point d'orgue l'Ironman de Zurich 2018, le 29 juillet. Un an donc pour me préparer sérieusement et essayer de redescendre sous les 13 heures (ouh là qu'est-ce qui m'arrive, j'annonce un objectif chrono). Nous sommes d'accord, ça n'a rien d'exceptionnel mais je saurai m'en contenter. Au passage, j'irai fêter mon anniversaire le 13 mai sur le 70.3 de pays d'Aix. Depuis le temps que tout le monde m'en dit du bien, autant aller vérifier sur place.
Et puisque l'on parle anniversaire, en 2019, il y aura le cap des 50... Alors forcément ça se fête... Dans la série des "j'aimerais un jour" qui, au fil du temps qui passe, risquent de devenir des "j'aurais aimé un jour", figure en bonne place le : "j'aimerais un jour... faire Embrun". Pour le lecteur non averti aux subtilités du triathlon, l'EmbrunMan est en gros un triathlon aux distances Ironman (3,8km de natation, 180 km de vélo et 42km de course à pied) mais avec entre autres gourmandises le col d'Izoard en vélo, quelques autres belles grimpettes et un marathon pas vraiment plat... Je me suis donc dit que le cap des 50 bougies serait une bonne occasion pour passer à l'acte. Je sais, je suis une quiche en vélo et il y a encore beaucoup beaucoup beaucoup de choses qui peuvent se passer d'ici là. Mais ça me donne une belle raison de ne pas replonger tout de suite dans le dévastateur triptyque des "3 C" à savoir "chips-coca-canapé" (il existe aussi des versions avec Twix ou Bounty).
J'ai décidé en concertation avec mon coach, à savoir... moi-même (mais ça fait chic de dire qu'on a un coach), que la prépa Zurich avait débuté le 1er août. Pour commencer, un peu de repos car oui, se reposer c'est aussi s'entraîner. Je sors de deux mois assez chargés (en tout cas pour moi) avec en gros 45 heures d'entraînement et j'ai besoin de souffler un peu. L'idée serait de faire quand même 5000 kilomètres de vélo avant Zurich histoire d'être un peu moins pathétique sur le vélo. Comme pour Taupo, la natation n'est pas un problème. Quant à la course à pied, il faut que je m'astreigne à faire régulièrement un peu de fractionné pour gagner un minimum de vitesse et sortir de mon rythme diesel. Avec une dizaine de kilos à perdre encore, ça devrait bien se passer.
Bref, y a de quoi faire...
En attendant, bravo à Gael Couturier, Stéphane Corby et à mes anciens coéquipiers du Meudon Triathlon, tous finishers de l'Ironman de Nice. Et surtout plein plein de bonnes ondes pour Sandrine qui s'attaque justement à Embrun le 15 août, à François à l'assaut de son premier Ironman le 27 août à Vichy et à Régis qui sera lui sur le 70.3 de Vichy. May the force be with you !
Course à pied : 115 km
Vélo : 540 km
Natation : 30,5 km
Total en heures d'entraînement : 45 heures 30
2017 en dossard
4 mars : Ironman de Nouvelle-Zélande (15h12')
10 avril : Marathon de Paris (4h50')
21 mai : Paris - Saint-Germain (20 km) - forfait (mieux à faire)
17 juin : Paris à la Nage (5 km) - 1h26'
25 juin : Foulée Royale Saint-Germain (10 km) - 50'37''
17 septembre : Triathlon Audencia La Baule
1er octobre : Sedan - Charleville (24 km)
15 octobre : Paris Rollers marathon
12 novembre : Sparnatrail (56 km) - en réflexion
Projection 2018
23 avril : Connemarathon (63 km)
13 mai : 70.3 Pays d'Aix (half Ironman)
29 juillet : Ironman de Zurich
Projection 2019
15 août : EmbrunMan
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Les jambes... et la tête
Nouvel épisode de cette "rubrique" où l'idée est de mieux connaitre les terrains où l'on s'entraîne, sans courir, pédaler ou nager la tête baissée.
Petit coup de gueule au passage contre tous ces abrutis qui balancent leurs ordures dans la forêt. Quel scandale de voir tous ces espaces salis par les pollueurs. Abstraction faite de ce constat, quel plaisir de courir ou rouler dans cette forêt (en plus c'est plat donc facile). Avec toujours la même joie de lever la tête de découvrir ou plutôt maintenant redécouvrir au fil des kilomètres les oratoires (voir les quelques lignes qui leur sont consacrées ici), toujours la même émotion, au petit matin, de voir surgir les premiers rayons du soleil, la brume encore en suspension tout autour de nous. On a beau passer régulièrement aux mêmes endroits, toujours l'impression de profiter de nouveaux paysages avec ces couleurs qui changent au fil des saisons et parfois même au fil des jours et des heures.
Cela fait désormais plus de deux ans que je traverse cette forêt dans tous les sens, à pied ou en VTT. Et pourtant la même joie à chaque fois, la même certitude d'être un sacré privilégié.
Dans la même série "Les jambes... et la tête" (généralement en bas des news)
- Le Musée d'Archéologie Nationale
- Le camp des Loges et le stade Georges-Lefèvre
- La montée entre le Pont Georges-Pompidou et la Place Royale
- Le coup de Jarnac, une origine saint-germanoise
- Première voiture à plus de 100km/h dans La ligne droite d'Achères
- Footing en terrasse à Saint-Germain, un voyage dans l'histoire de France
- De la Seine-et-Oise aux Yvelines
- La piscine de Saint-Germain
- Le chemin des oratoires dans la forêt de Saint-Germain